Le groupe EBOMAF et sa filiale LTI Aviation sont montés au créneau pour démentir avec fermeté des informations publiées par Jeune Afrique le 18 décembre 2025. Dans un communiqué rendu public le 19 décembre, les deux entités rejettent catégoriquement les allégations selon lesquelles un aéronef de LTI Aviation aurait transporté le colonel Pascal Tigri de Lomé à Ouagadougou le 12 décembre dernier.
EBOMAF et LTI Aviation qualifient ces affirmations de « matériellement fausses, dépourvues de fondement factuel et non étayées par la moindre preuve vérifiable ». Elles assurent sans équivoque qu’aucun avion de leur flotte n’a été impliqué dans un tel déplacement.
Au-delà du simple démenti, le groupe souligne la gravité de telles accusations dans un contexte sous-régional déjà marqué par de fortes tensions sécuritaires. Associer une compagnie aérienne à des déplacements supposés de personnalités liées à des tentatives de déstabilisation politique expose, selon EBOMAF, l’entreprise à des risques sécuritaires directs, fragilise la confiance de ses partenaires institutionnels et contribue à alimenter un climat de suspicion et de tension.
Estimant que leur honneur, leur crédibilité et leur réputation ont été gravement atteints, EBOMAF et LTI Aviation annoncent avoir mis en demeure Jeune Afrique.
Elles exigent la publication d’un démenti clair et explicite, la rectification des informations jugées erronées et la cessation immédiate de toute association infondée entre leurs sociétés et les faits allégués.
Cette affaire relance le débat sur les risques de désinformation et la responsabilité des médias dans le traitement de sujets sensibles, particulièrement dans des contextes politiques et sécuritaires fragiles.







