Depuis l’annonce de la grève de la faim entamée par Abdoul Aziz Goma à la prison civile de Lomé, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) s’est activement mobilisée pour garantir le respect des droits du détenu. L’affaire, qui a trouvé un écho jusqu’au Parlement européen, a suscité une attention particulière dans plusieurs cercles institutionnels.

Dès les premières heures du mouvement de protestation, la CNDH a multiplié les démarches auprès des plus hautes autorités afin de s’assurer que le détenu reçoive les soins médicaux nécessaires. Une équipe de l’institution a été dépêchée sur place pour s’enquérir des conditions de détention ainsi que de l’état de santé de M. Goma.

Fidèle à sa mission de promotion et de protection des droits humains, le président de la CNDH a intensifié son plaidoyer, ce qui a abouti à l’évacuation du détenu vers le pavillon militaire du Centre hospitalier universitaire Sylvanus Olympio pour une prise en charge médicale adéquate.

Par ailleurs, Abdoul Aziz Goma a déposé une demande de mise en liberté conditionnelle, ayant déjà purgé plus de la moitié de sa peine. L’évolution de cette demande est suivie de près, alors que les actions de la CNDH dans ce dossier témoignent une fois de plus de son rôle central dans le suivi des conditions de détention au Togo.

[ Pour vos reportages, annonces et publicités, contactez (00 228) 90 08 58 17 / 99 68 21 71 | E-Mail [email protected] ]

Publications similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *