À la suite de l’agression le 29 septembre dernier à Lomé de Guy Marius Sagna, député Sénégalais au parlement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) n’est pas restée indifférente par rapport à ces informations que ladite commission dit avoir apprises par le biais des médias nationaux et internationaux.
Pour la CNDH et, eu égard aux informations, cette agression aurait été l’œuvre de miliciens et, au total, sept personnes auraient été blessées, dont le député et des responsables politiques de l’opposition togolaise. Par ailleurs, le matériel de travail des journalistes, les appareils de sonorisation et autres matériels auraient été saisis ou détruis et plusieurs véhicules des participants auraient été vandalisés et caillassés.
« De tels agissements, s’ils sont avérés, sont de nature à saper les efforts consentis depuis plusieurs années en vue de consolider l’Etat de droit au Togo », indique la CNDH
« En conséquence et face à la gravité des faits allégués, la Commission exprime sa vive préoccupation et exhorte le Gouvernement à tout mettre en œuvre afin qu’une enquête judiciaire soit ouverte pour faire la lumière et que les coupables soient punis conformément aux textes en vigueur.
Elle rappelle au Gouvernement la nécessité d’agir pour protéger les droits fondamentaux et garantir un environnement sûr pour tous les citoyens. », a-t-elle ajouté.
Certaines sources indiquent que le Président de la CNDH aurait, pris contact avec le Procureur de la République pour lui transmettre tous les éléments d’information en sa sa possession, concernant cet événement.
Pour rappel, présent au Togo dans le cadre d’une session extraordinaire des parlementaires de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Sénégalais Guy Marius Sagna participait à une réunion dimanche 29 septembre 2024 au siège de la CDPA à Lomé, une rencontre qui regroupait, certains partis politiques de l’opposition et des organisations de la société civile, à l’initiative de la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP).
La réunion, à peine commencée, a pris fin, pour cause, de violentes agressions entre les participants à cette rencontre faisant plusieurs blessés dont Guy Marius Sagna.