Le Togo s’est lancé dans la modernisation de son administration publique, un processus accéléré au cours de cette décennie pour mieux satisfaire les usagers qui sont par ailleurs les contribuables. Le gouvernement est engagé pour une meilleure relation avec les administrés à travers des services publics accessibles et de qualité. Le pays fait des avancées vers l’efficacité et la transparence dans la gestion des affaires. 

Sur la voie de la modernisation de l’administration, le chef de l’État Faure Gnassingbé donne vie à des réformes ambitieuses à forte capacité de transformation. Entre autres mesures, l’intégration des technologies numériques pour des pratiques de gouvernance plus modernes et au goût des citoyens. 

En juillet 2024, la Banque mondiale a signé avec le Togo des accords de financement évalués à 298 millions de dollars, l’équivalent de 180 milliards de francs CFA, structurés comme suit, 120 milliards de francs CFA pour le Projet de développement inclusif grâce à l’accès à l’électricité (IDEA), 13,8 milliards de francs pour le Projet de cohésion sociale des régions nord du Golfe de Guinée (Coso) et 45 milliards pour le Programme de renforcement du secteur public pour la prestation des services (PMAPDS) qui nous intéresse. Il est destiné à l’amélioration de la gestion des ressources humaines et des finances publiques. 

Le PMAPDS se focalise sur la modernisation de l’administration publique, la digitalisation de la collecte des recettes fiscales et l’augmentation des paiements numériques. Il intervient dans un contexte où l’Office togolais des recettes (OTR) cartonne en matière de mobilisation de recettes. 

Par exemple, au premier trimestre 2024, l’OTR a collecté 207 milliards de francs CFA de recettes fiscales. Une performance en hausse de 17% par rapport aux 176,8 milliards de francs obtenus en 2023 à la même période.

En matière de modernisation de l’administration, des acquis existent déjà à l’instar de la digitalisation de la demande du casier judiciaire. 

En février 2023, donc moins de deux ans après la digitalisation de la demande du casier judiciaire, environ 350 000 bulletins avaient déjà été délivrés, soit une hausse de 600%. La moyenne annuelle était de 50 000 bulletins délivrés avant la réforme.

Maintenant, le duplicata du certificat de nationalité s’obtient aisément dans les mairies pour ceux et celles qui sont éloignés du centre principal de délivrance situé dans la ville. 

Les bureaux de l’administration fonctionnent avec de la connexion haut débit qui les relie; les demandes de plusieurs documents administratifs sont faisables en ligne sur le portail numérique des services publics. Une nette amélioration perceptible.

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