Le Parti Le NID s’est dit surpris d’apprendre, par le biais des médias, qu’il pourrait être suspendu de toute activité au sein de la DMP (Démocratie, Mobilisation et Progrès). Aucune notification officielle concernant cette décision ne lui a été adressée à ce jour. Par conséquent, le parti a choisi de s’abstenir de tout commentaire à ce sujet jusqu’à ce qu’une communication officielle soit reçue. Cette réaction survient après la diffusion d’informations selon lesquelles des sanctions pourraient être envisagées à l’encontre de certaines composantes de la DMP, dont le parti Le NID.
Le parti a en effet tenu à préciser sa position dans une lettre adressée à la conférence des présidents, datée du 19 février 2025. Dans cette correspondance, le président du NID, Gabriel Sassouvi DOSSEH-ANYRON, a clarifié que le parti n’avait pas la même approche que certains autres acteurs de la DMP lors des récentes élections sénatoriales. Il a souligné que, malgré les divergences d’approches, Le NID n’avait pas boycotté l’élection et était prêt à faire son propre bilan.
Le président du NID a rappelé qu’une réunion de la conférence des présidents, tenue le 10 février 2025, avait permis de clarifier les responsabilités concernant les échecs de certains représentants du NID au sein de la DMP, notamment des retards dans la transmission de rapports cruciaux. Cependant, aucun commentaire officiel n’a été émis à ce sujet par la direction de la DMP, et les démissionnaires du parti ont même été réintégrés dans la conférence des présidents.
Le parti a, en outre, insisté sur la nécessité d’une réflexion stratégique commune pour renforcer la DMP. Dans sa lettre, il a proposé d’organiser une réunion plus appropriée pour définir un programme commun de gouvernance.
Selon Le NID, l’absence de ce programme a permis à certaines composantes du groupe de dominer les autres, fragilisant ainsi la structure et la cohésion du mouvement.
Gabriel Sassouvi DOSSEH a également exprimé des préoccupations concernant l’absence de consensus sur la stratégie à adopter pour les futures élections municipales. Il a prévenu que l’adoption de méthodes radicales, telles que l’expulsion de militants et la confrontation frontale, ne mènerait qu’à la division et à l’affaiblissement de la DMP. Il a plaidé pour un retour à la sagesse, en suivant les conclusions des journées de réflexion de la DMP tenues en juillet 2024, et en bâtissant un socle solide de décisions basées sur un programme commun.
Le NID a réaffirmé son engagement à contribuer à une gouvernance cohérente, porteuse de changement et fondée sur des principes communs, afin de renforcer l’alternance démocratique et la crédibilité du processus politique en cours.
Ainsi, le parti attend une clarification officielle concernant sa situation au sein de la DMP avant de se prononcer davantage sur la décision de suspension potentielle.
