Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la communauté internationale a pris l’engagement de ne plus jamais permettre la répétition des atrocités commises durant ce conflit. C’est dans cet esprit que l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté, le 10 décembre 1948 au palais de Chaillot à Paris, la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH). Depuis lors, la date du 10 décembre est consacrée à la célébration de la Journée internationale des droits de l’homme. Chaque année, cette commémoration constitue une occasion privilégiée pour les organisations de défense des droits humains de mener des activités de sensibilisation, de formation et d’éducation en vue de promouvoir une culture de paix, de cohésion sociale et de respect des droits fondamentaux.
Dans cette dynamique, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) organise depuis 2022 le « Grand Prix de la CNDH », un concours destiné à renforcer la connaissance et la pratique des droits de l’homme au sein du milieu universitaire. Après l’Université de Lomé, l’Université de Kara et l’Institut supérieur de droit et d’interprétariat (ISDI), la quatrième édition se tient cette année à Lomé et s’adresse aux étudiants de l’École supérieure d’administration et de gestion Notre Dame de l’Église (ESAG-NDE).
En prélude au concours, une séance de sensibilisation sur les instruments et mécanismes des droits de l’homme a été organisée le 9 décembre 2025 afin de préparer les étudiants aux épreuves. Le concours, qui se déroule ce 10 décembre 2025, met en lice cinq équipes de trois étudiants chacune, constituées dans le respect du genre et accompagnées par des coachs non compétiteurs.
La compétition s’articule autour de trois phases. Dans un premier temps, les cinq équipes ont répondu à un même questionnaire portant sur la DUDH et la CNDH. Les trois meilleures équipes ont ensuite accédé à la deuxième phase, centrée sur d’autres instruments et mécanismes des droits humains, notamment les droits catégoriels. Les deux meilleures formations ont été qualifiées pour la finale, tandis que la troisième équipe a obtenu la médaille de bronze.
La phase finale a consisté en un exercice de plaidoirie de cinq minutes sur le thème, « L’exercice de la liberté d’expression (art. 19 de la DUDH) et ses limites ». Les finalistes ont mobilisé divers textes juridiques fondamentaux pour appuyer leurs arguments. Le jury, composé d’un représentant du ministère des Droits de l’homme, d’un représentant du Collectif des associations contre l’impunité (CACIT) et d’un représentant de la CNDH, est chargé de départager les candidats et d’établir le classement final.
À travers ce concours, la CNDH poursuit son objectif celui de contribuer à l’enracinement durable de la culture des droits de l’homme et de la cohésion sociale au sein de la communauté universitaire, pierre angulaire d’une société résolument tournée vers la paix et le respect de la dignité humaine.







