À travers une déclaration de presse en date du 29 février 2024, les États-Unis à travers Matthew Alan Miller, porte-parole du ministère, sont très préoccupés par la situation au Mali.

-Déclaration de presse de Matthew Alan Miller

<< Les États-Unis sont profondément préoccupés par le fait que le gouvernement de transition malien ait choisi de ne pas organiser d’élections pour restaurer la démocratie en février 2024, malgré son engagement déclaré en 2022 de le faire. 

Le gouvernement de transition a annoncé le report des élections de septembre 2023, mais n’a pas réussi depuis à fournir un calendrier électoral actualisé, une étape essentielle pour parvenir à une nouvelle ère de gouvernance démocratique dirigée par des civils.

Les États-Unis appellent le gouvernement de transition du Mali à honorer ses engagements envers ses citoyens et à organiser des élections libres et équitables. Au Mali et ailleurs, la démocratie reste le meilleur fondement de la stabilité et de la prospérité >>.

Notons qu’en ce qui concerne la transition au Mali, après le putsch mené le 18 août 2020 par les militaires du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) qui a poussé Ibrahim Boubacar Keïta à la démission, l’ancien colonel-major Bah N’Daw a été désigné président de la transition. Le colonel Assimi Goïta, chef de la junte, a pour sa part été désigné vice-président de la transition. Tous les deux ont été investis le 25 septembre et promis que la transition durerait, au maximum, dix-huit mois.

Le colonel Assimi Goïta étant demeuré l’homme fort du pays, reprend officiellement la tête du Mali en mai 2021, à la suite d’un nouveau putsch.

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