Malgré une conjoncture économique mondiale marquée par de nombreuses incertitudes, le Togo continue d’afficher une résilience remarquable sur le plan économique. C’est ce qui ressort de la troisième session annuelle du Conseil national du crédit (CNC), tenue le mardi 30 septembre à Lomé, sous la présidence du ministre de l’Économie et des Finances, Georges Barcola.

Selon les conclusions des travaux, l’économie togolaise devrait enregistrer un taux de croissance de 6,3 % en 2025, tirée par une contribution soutenue de tous les secteurs, avec une performance notable du secteur tertiaire.

Le secteur financier national confirme son dynamisme, avec une progression de 22 % des crédits bancaires nouvellement octroyés. Une tendance qui reflète la confiance des institutions financières et des agents économiques, malgré les pressions extérieures sur les marchés.

La dette publique reste sous contrôle, représentant 65 % du PIB à fin juin 2025, contre 69 % en décembre 2024. Ce niveau reste en deçà du plafond communautaire de 70 %, une situation qui témoigne de la gestion prudente des finances publiques.

Des retombées sociales positives

Les performances économiques du pays commencent également à se faire sentir sur le plan social. L’Indice de Développement Humain (IDH) a enregistré une nette amélioration, plaçant désormais le Togo au deuxième rang de l’UEMOA et au quatrième rang de la CEDEAO, selon les derniers indicateurs disponibles.

Des défis à relever pour renforcer la stabilité

Malgré ces avancées, le CNC a identifié plusieurs défis persistants. Il s’agit notamment de l’amélioration de la qualité des services financiers, de la prise en charge plus rapide des réclamations des usagers, et de la consolidation du secteur de la microfinance, encore fragilisé par des portefeuilles de crédit instables.

Le ministre Georges Barcola a, à cet effet, appelé les acteurs financiers à redoubler d’efforts pour maintenir la stabilité et renforcer la confiance dans le système bancaire national.

Focus sur le rapatriement des recettes d’exportation

Les travaux ont également permis de faire le point sur le rapatriement des recettes d’exportation à fin juin 2025, ainsi que sur l’évolution du système bancaire et financier du pays. Une analyse jugée essentielle pour garantir une meilleure mobilisation des ressources et soutenir la croissance à long terme.

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