Après Ouagadougou au Burkina Faso,  les responsables du Salon des Banques et des PME en collaboration avec le PEPAFI, organisent à Lomé, une Master Class les 03 et 04 septembre 2024, sous le thème, « La finance islamique : une alternative pour soutenir la croissance des PME africaines », deuxième du genre dans l’espace UEMOA à l’endroit des entrepreneurs.

Pendant les deux jours de travaux, plusieurs sessions et panels sont au menu de cette rencontre. Ainsi, il y a des sessions sur, l’introduction à la Finance islamique; structurer son projet de Finance; structurer son entreprise pour être éligible au financement islamique; présentation de l’État des lieux de la Finance islamique dans l’UEMOA; présentation du rapport d’enquête sur la perception de la finance islamique par les PME de l’UEMOA.

Comme panels, il y a, Finance islamique, un écosystème de développement en gestation, acteurs, défis, enjeux et impact pour nos économies ; cadre réglementaire de la finance islamique : Banq(BCEAO, CBI Baraka), Marchés financiers (AMF), assurances (CIMA), etc.

« Aujourd’hui dans l’espace UEMOA, la Finance islamique est une réalité institutionnalisée par les institutions de la BCEAO, de l’AMF etc. Au cours de cette Master Class, nous informons, sensibilisons et expliquons aux entrepreneurs cette opportunité de la finance islamique pour régler leurs questions de financement surtout que le financement demeure l’équation de tout entrepreneur. », a laissé entendre Abdel-Halim Toure Ali, président des PME au Togo.

Un certificat est délivré aux participants après la formation.

la finance islamique connaît une forte progression depuis plusieurs années et représentait, en 2019, près de 2 400 milliards d’euros d’actifs à travers le monde ; il pourrait atteindre environ 3 100 milliards d’euros à l’horizon 2024.

Le terme finance islamique recouvre l’ensemble des transactions et produits financiers conformes aux principes de la loi coranique, qui supposent l’interdiction de l’intérêt, de l’incertitude, de la spéculation, l’interdiction d’investir dans des secteurs considérés comme illicites (alcool, tabac, paris sur les jeux, etc.), ainsi que le respect du principe de partage des pertes et des profits.

La finance islamique n’est pas exclusivement dédiée aux musulmans mais plutôt à la qualité de projets portés par l’entrepreneur.

Néanmoins, les principes fondamentaux de l’islam s’appliquent aux transactions financières comme aux autres domaines de la vie des musulmans. 

Moralement normée, la finance islamique se démarque de la finance « traditionnelle », davantage considérée comme amorale et distingue les biens et transactions halal (c’est-à-dire licites) de ceux qui sont haram (illicites). Elle obéit à des règles précises. Le droit musulman prohibe ainsi les transactions fondées sur l’intérêt ainsi que la spéculation, les opérations comportant une part d’incertitude trop importante et les échanges de biens considérés comme impurs (alcool, porc, armes, jeux d’argent, pornographie).

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