Sous l’égide de la Fédération Togolaise de Boxe (FETOBOXE), le camp national dédié à la formation des entraîneurs, arbitres et juges s’achève en apothéose ce 31 octobre 2025 avec un gala de boxe des jeunes au Centre Communautaire de Tokoin à partir de 16 heures.
Du 27 octobre au 1er novembre 2025, la FETOBOXE a organisé une session nationale de renforcement de capacités à l’intention des entraîneurs, arbitres et juges de boxe. Une vingtaine de participants issus de chaque catégorie ont pris part à cette initiative, placée sous la direction du président de la Fédération, Dr Mawussé Adotè Kpakpo.

« Nous avons eu une vingtaine de participants du côté des arbitres et juges, et également une vingtaine d’entraîneurs venus renforcer leurs capacités en méthodologie de l’entraînement. Nous sommes convaincus que la qualité et la performance de nos boxeurs dépendront à la fois du travail des entraîneurs et de celui des arbitres », a déclaré Dr Kpakpo.
Selon lui, cette formation s’inscrit dans la vision de la FETOBOXE d’améliorer la compétence technique et la rigueur dans la boxe togolaise. La journée du 31 octobre sera marquée par la pesée officielle, la visite médicale des boxeurs et officiels, suivies dans l’après-midi du gala des moins de 17 ans, en regroupement depuis le 27 octobre.
Des arbitres plus aguerris et motivés
Pour Bernard Akakpo, arbitre de boxe, cette formation a été une véritable révélation. « Après ces trois jours de formation, j’ai constaté que nous avons bien assimilé les différents modules et aspects de la communication. Personnellement, j’ai retenu trois éléments essentiels de notre discipline : Boxe, Stop et Break. Quand on dit Boxe, le combat est lancé ; Break signifie que les boxeurs doivent faire un pas en arrière avant de reprendre ; et Stop sert à interrompre le combat. »
Il ajoute que sa motivation vient de son aîné, qu’il voyait souvent officier sur le ring, et affirme son ambition de devenir arbitre international.
De son côté, Roger Agbodjan, également arbitre, souligne les progrès réalisés. « Je me suis vraiment amélioré, notamment sur certains aspects que je ne maîtrisais pas auparavant : comment entrer sur le ring, annoncer un combat, ou encore collaborer efficacement avec les juges. Avant, j’étais uniquement arbitre, mais grâce à cette formation, je serai désormais à la fois arbitre et juge. »
Il précise également que les participants ont été sensibilisés sur le dopage, un sujet que la FETOBOXE souhaite combattre à travers l’éducation et la discipline sportive.
Assurer la relève dans la boxe togolaise
Le directeur technique de la FETOBOXE, Sylvain Têvi Adoté, se réjouit du bon déroulement de la formation et de l’engagement des participants. « Je ne peux que remercier le président de la FETOBOXE et les autorités du pays, car cette formation est une belle opportunité de transmettre le savoir. En tant qu’ancien, je ne peux plus tout faire seul : il faut préparer la relève. Grâce au Dr Kpakpo, nous assurons progressivement cette continuité. »

Pour lui, la qualité du recrutement des participants est un signe d’espoir pour l’avenir. « Les anciens boxeurs ne sont pas exclus, mais aujourd’hui, pour atteindre le haut niveau, il faut au minimum le baccalauréat. La plupart des participants sont des enseignants d’EPS, conscients que le terrain est de plus en plus porteur. »
Il a également insisté sur le comportement de l’arbitre, la maîtrise des déplacements et surtout sur la neutralité exigée dans l’arbitrage olympique. « L’arbitre olympique représente l’État et le drapeau du pays. Il doit faire preuve d’honnêteté et d’application rigoureuse des règles du jeu. »
Le directeur technique promet de suivre les participants dans leurs clubs respectifs pour les aider à évoluer dans leur pratique.
Une nouvelle génération en marche
Entre formation technique, transmission du savoir et engagement pour l’éthique sportive, la FETOBOXE pose une nouvelle pierre à l’édifice du développement de la boxe au Togo. Le gala des jeunes vient symboliser cette dynamique de renouveau et de préparation de la relève.










