Les responsables du Bureau Togolais du Droit d’Auteur (BUTODRA) sous la tutelle du ministère de la culture ont rendu public mardi 15 octobre 2024 à Lomé, un nouveau outil digital baptisé « G-Music Analytics » qui va désormais servir dans la collecte des données des droits d’auteur. Cette séance de présentation dudit outil a été faite en présence de Komla Édjidomélé, Directeur Général du BUTODRA, du Directeur de Cabinet du ministère de la communication, des médias et de la culture, Franck Missité, des acteurs du monde musical, etc.
« Nous qui avons la chance de voyager hors de nos pays avons trouvé à un moment donné qu’il fallait une solution endogène pour pouvoir répondre à la problématique qui gangrène le milieu des droits d’auteur en Afrique. », a martelé Traoré Salif dit Asalfo, responsable de la société GMC concepteur du boîtier G-Music Analytics.
Une conception de la société GMC de l’emblématique artiste ivoirien Traoré Salif dit Asalfo, cette balise, un boîtier qui est une solution automatisée de collecte des données des droits d’auteur vient sécuriser et optimiser la collecte pour une répartition juste des droits d’auteur.
« Nous sommes venus dans un élan de collaboration avec le Bureau Togolais du Droit d’Auteur (BUTODRA) sous la tutelle du ministère de la culture qui œuvre pour que la situation des auteurs compositeurs s’améliore. Les auteurs compositeurs du continent africain ont désormais une opportunité de pouvoir profiter de la digitalisation, de la numérotation. Cette une solution vient répondre efficacement aux problèmes des répartitions, surtout de la collecte des données des droits d’auteur dans les espaces publics », a laissé entendre Traoré Salif dit Asalfo, responsable de la société GMC concepteur du boîtier G-Music Analytics.
Il s’agit d’une balise qui va servir de capteur de musique et qui pourra retransmettre chaque fois qu’une musique est joué quelque part au BUTODRA pour dire que telle musique est jouée à tel endroit, dans tel bar ou maquis, de sorte que le BUTODRA puisse avoir une donnée fiable pour pouvoir faire ses réparations de manière juste.
« Pour cela, les artistes africains et bien évidemment du Togo, doivent se mettre au diapason de ce qui se passe ailleurs. Aujourd’hui on ne peut pas faire une œuvre sans y insérer des méta données. Une chanson aujourd’hui doit avoir un extrait de naissance. Donc, nos artistes dès qu’ils rentrent au studio, il faut qu’ils essaient d’insérer des méta données qui vont servir d’extrait de naissance à leurs musiques de sorte à ce que quand cette musique est captée, qu’on sache qui l’a écrite, qui l’a arrangée, qui l’a composée. Donc, pour faire la déclaration des œuvres au BUTODRA, il faut donner toutes les informations nécessaires, pour faciliter la tâche en vue d’une répartition simple et juste des droits d’auteur. », a indiqué Asalfo.
Pour sa part, Franck Missité pense que ce boîtier est une solution magique qui va aider dans la collecte des données au BUTODRA.
Déja au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, cet outil est dans sa phase pilote au Togo avant son déploiement sur toute l’étendue du territoire.