Le festival des divinités noires, qui a débuté le 12 janvier, a pris fin le dimanche 19 janvier 2025. Pendant ces neuf jours, l’événement a été marqué par des rituels, des danses et des caravanes à Glidji et Aného, notamment sur la place ACOFIN.

L’apothéose de ce festival a été marquée par la messe du Fa, un moment fort de spiritualité, suivi d’un défilé impressionnant des sociétés initiatiques. Un grand concert, avec King Mensah et Afiamala en tête d’affiche, a ensuite enflammé la place ACOFIN.

« Je suis vraiment satisfait. Le public est sorti massivement, les grands prêtres et prêtresses étaient également présents. Nous avons eu la participation des sociétés initiatiques du Nord Togo, qui sont venues en force. Il n’y a eu aucun incident, les divinités sont contentes et tout le monde est satisfait. Je tiens à adresser mes remerciements au chef de l’État qui nous a écoutés, et nous souhaitons qu’il soit à nos côtés pour les prochaines éditions, car le festival des divinités rassemble toutes les sociétés initiatiques du Sud au Nord du pays », a déclaré Maître Wilson Têtê Bahun, notaire de profession et président du festival.

Lors de la messe du Fa, plusieurs révélations ont été faites, promettant une édition encore plus riche l’année prochaine. Il a notamment été annoncé que l’Égypte serait le pays invité d’honneur.

Maître Wilson Têtê Bahun a précisé : « Les divinités ont accepté que l’Égypte soit le pays invité d’honneur pour la 11e édition. Nous aurons ainsi la présence des Égyptiens, des prêtres et prêtresses égyptiens. Nous venons tous d’Égypte, c’est notre berceau. À travers cette 11e édition, nous allons nous replonger dans l’histoire africaine… »

La population togolaise et la diaspora ont largement participé à cet événement, soulignant l’importance de ces traditions ancestrales.

Dibodj Adogli, une Togolaise de la diaspora, a partagé son ressenti en tant que festivalière :
« Je suis très heureuse. Ce festival a réveillé en moi ma propre divinité intérieure. Beaucoup de choses se sont produites pendant cet événement, notamment ma reconnexion avec ma langue maternelle, le mina. Lors du rituel « Tchè-si-koko » à Glidji, en présence de tous les prêtres et prêtresses, j’ai véritablement touché du doigt la dimension sacrée de nos traditions. C’est une expérience profondément enrichissante. En tant que Togolaise vivant en France, je suis partie du Togo très jeune et je suis revenue bien des années plus tard. Ce retour a une signification toute particulière pour moi, et des événements comme celui-ci en sont la parfaite illustration. »

Le Festival des Divinités Noires est désormais un événement incontournable pour les sociétés initiatiques d’Afrique et de sa diaspora. Il constitue chaque année une plateforme unique pour célébrer la richesse et la diversité des cultures africaines.

Richard MAGLO

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