Une législation efficace repose sur une compréhension approfondie des réalités sociales et sur la capacité d’intégrer les besoins de tous, sans distinction de genre, dans la planification budgétaire. C’est dans cette optique qu’une formation a été organisée au siège de l’Assemblée nationale, ce mardi 26 novembre 2024, sur les fondamentaux de l’égalité de genre et la budgétisation sensible au genre. Pendant deux jours, cette session permettra aux parlementaires d’approfondir leurs connaissances sur les concepts de genre afin de mieux les intégrer dans l’examen et l’étude des projets et propositions de loi. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, Président de l’Assemblée nationale.
Cette formation fait partie du projet « Des législatures inclusives pour des politiques sensibles au genre », initié par le Centre Parlementaire du Canada et le Centre des Affaires Parlementaires en Afrique (ACEPA), avec le soutien du gouvernement canadien. Pour le Président de l’Assemblée nationale, cette rencontre vise à promouvoir une gouvernance inclusive, en ligne avec la feuille de route du gouvernement et les Objectifs de Développement Durable (ODD).
« Ce projet constitue un levier essentiel pour la mise en œuvre de la politique nationale en faveur de l’équité et de l’égalité de genre. Il s’inscrit parfaitement dans les priorités définies par la feuille de route du gouvernement et contribue de manière significative à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable. Ces initiatives sont menées sous le leadership de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République, dont l’engagement en faveur de l’égalité de genre et du renforcement de la participation des femmes dans les instances décisionnelles est largement reconnu, notamment à travers sa distinction en tant que « Champion HeForShe » par ONU Femmes en 2021 », a souligné le Président de l’Assemblée nationale.
Durant ces deux jours de renforcement des capacités, les parlementaires acquerront une meilleure compréhension des principes fondamentaux de l’égalité de genre et seront dotés d’outils permettant d’analyser le genre de manière intersectionnelle. Ils apprendront également le processus de la budgétisation sensible au genre. De plus, ils seront formés aux techniques et outils nécessaires pour collecter des données et les intégrer dans les rapports et propositions de loi.
Ce projet, qui a débuté cette année et prendra fin en 2026, vise à soutenir les législatures du Togo, du Ghana et du Kenya afin de les rendre plus inclusives, plus sensibles au genre et plus transparentes. L’objectif final est que les budgets répondent aux priorités de réduction des inégalités de genre dans toutes les sphères de la société, et que les députés prennent en compte les questions de genre lorsqu’ils adoptent des lois et des budgets.