Les producteurs de « l’or blanc », le coton au Togo au sein de la Fédération Nationale des Producteurs de Coton (FNGPC) ont manifesté leur indignation contre l’opérateur singapourien OLAM. Face à la presse samedi 08 juin 2024 à Lomé, les premiers responsables de la FNGPC réclament purement le départ du groupe OLAM, actionnaire majoritaire de la Nouvelle Société cotonnière du Togo (NSCT) à hauteur de 51 %.

Pour les cotonculteurs responsables de ladite fédération, les activités de l’opérateur OLAM au Togo ne sont plus de nature à permettre à leur filière de prospérer.

Pour cela, la FNGPC souhaite la mise en place d’une interprofession au niveau du secteur cotonnier, la création d’un fonds de soutien à la filière pour compenser au besoin les prix  des intrants, la mise en place d’un comité de régulation et de gestion de la filière, la nomination d’un Directeur général de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT) par le chef de l’État, et la révision du pacte d’actionnaire relatif à la NSCT.

« Arrivé en 2020 et présenté comme un partenaire privé de renom fortement impliqué dans la production, l’égrenage, la commercialisation du coton graine et la transformation industrielle, avec comme ambition de relancer la filière. Après quatre ans d’activités, les résultats attendus ne sont pas au rendez-vous », a indiqué Kouroufeï Koussouwè, président de la FNGPC.

« Olam est arrivé en 2020, il a été enregistré une production de 116.000 tonnes de coton graine pour la campagne 2019-2020. Cette production est passée à 68.000 tonnes pour la campagne 2020-2021, à 56.000 tonnes pour la campagne 2021-2022,  et à 46.000 tonnes pour la campagne 2022-2023. La production pour le compte de la campagne 2023-2024 a été estimée à environ 70.000 tonnes, avec une subvention de plus de 6 milliards de FCFA de l’Etat, ce qui a fait baisser le prix des intrants et la remobilisation des producteurs qui ont emblavé plus de 100.000 hectares », a-t-il ajouté.

Pour la FNGPC, l’opérateur Olam ne fait que ce qu’il décide pour cela, Olam n’a qu’à partir. On peut continuer par travailler avec le gouvernement comme nous le faisions avant. Olam ne se souci guère du producteur de coton au Togo. Depuis leur arrivée, le rendement au champ ne tient pas. Cette année, les 100.000 hectares ont donné que 600 Kilos par hectare mais pour eux, c’est 844 kilo, faux et faux.

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