Des initiatives considérables pour améliorer l’accès à l’eau potable ainsi qu’aux services d’assainissement à travers le pays, se multiplient.

Ainsi, on note des projets ambitieux comme la construction des infrastructures hydrauliques et la réhabilitation des systèmes existants mis en œuvre pour répondre aux besoins croissants de la population et garantir à la population des conditions de vie plus saines et réduire les maladies liées à l’eau insalubre.

Dans le secteur de l’eau, d’ici 2025, l’ambition est d’améliorer le taux de desserte en eau potable, en atteignant un taux d’accès de 85 % au plan national, 95 % en milieu rural, 85 % en milieu semi-urbain, 75 % en milieu urbain hors Grand Lomé et 80 % dans le Grand Lomé.

Le taux d’accès à l’eau potable est de 69 % à la fin de l’année 2023, contre un taux de 60 % en 2020. En matière de réalisations au cours de ces dernières années, le pays a fait construire plus de 12 500 forages, 60 000 branchements domestiques ont été effectués et 194 bornes fontaines ont été posées.

En 2021, les pouvoirs publics indiquaient déjà que sous l’effet d’importants investissements, le nombre d’agences de la Société togolaise des eaux (TdE) dans les villes togolaises est passé de 23 à 53.

Aussi, une baisse de 25 % a été obtenue sur le coût du branchement simple au réseau d’eau potable en milieu urbain. Il est passé de 100 000 à 75 000 francs CFA, et encore moins en période de Covid-19 où les branchements ont été facilités pour lutter contre la maladie.

Dans le domaine de l’assainissement, 5 centres d’enfouissement de déchets ont été construits dont un à Aképé situé au nord-ouest de la capitale. Construit sur 200 hectares dont 80 pour les installations, il est actif depuis 2018.

Sur le site, 250 000 tonnes de déchets ménagers sont reçues chaque année. Le centre d’Aképé enfouit près d’un million de déchets et traite plus de 20 000 tonnes de déchets ménagers et assimilés, permettant ainsi d’économiser 50 000 tonnes de CO2 par an.

Il est financée à hauteur de 12 milliards de francs CFA pour s’occuper de l’assainissement urbain pour 25 % de la population.

Aussi, au cours de ces dernières années, 5 bassins de rétention ont été construits ainsi qu’environ 25 000 latrines communautaires et familiales.

Publications similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *