Dans son intervention de clôture après l’adoption de la loi de finances 2026, le Président de l’Assemblée nationale, Professeur Komi Selom Klassou, a qualifié ce vote d’« acte majeur », dépassant la simple dimension comptable pour s’inscrire dans une vision stratégique de la gestion du pays.
Il a d’emblée rendu un vibrant hommage au Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, saluant son « leadership éclairé » et sa « vision stratégique ».
Rappelant son discours sur l’état de la Nation devant le Congrès le 2 décembre, il a souligné que celui-ci a mis en lumière « les défis » mais aussi « les opportunités » pour le Togo.
« Agir avec responsabilité et audace pour bâtir un Togo résilient, inclusif et prospère », a cité Prof. Klassou, estimant que cette ambition se reflète pleinement dans la loi de finances adoptée.
Selon lui, les réformes engagées dans le cadre de la feuille de route gouvernementale Togo 2025 portent leurs fruits avec une croissance supérieure à 6 % sur la période 2024-2026 et une inflation maîtrisée à 3 %, conforme aux normes de l’UEMOA.
Le Président de l’Assemblée nationale a insisté sur le caractère transparent, équitable et tourné vers l’avenir de ce budget qui intègre les enjeux économiques, sociaux et environnementaux tout en préparant des investissements stratégiques.
Parmi les nouvelles mesures jugées particulièrement significatives, il a mis en avant les dispositions destinées à soutenir les produits locaux d’élevage et de pêche, ainsi que celles facilitant le recrutement des personnes en situation de handicap. Des choix qui, selon lui, illustrent une volonté politique forte en faveur de l’inclusion économique et sociale.
Citant à nouveau le Président du Conseil, Prof. Klassou a rappelé que « la République Togolaise entre dans une nouvelle ère institutionnelle, celle d’un régime parlementaire moderne, apaisé et équilibré ».
Dans ce contexte, le vote de l’Assemblée nationale marque une étape essentielle du processus législatif : la loi de finances 2026 sera examinée par le Sénat avant de revenir pour un vote définitif, puis promulgation.
Avant de conclure, il a salué « l’esprit républicain » qui a marqué les débats budgétaires, rappelant que la loi de finances est un pilier de l’équilibre institutionnel, « qu’elle demeure un instrument au service de l’intérêt général, de la paix, de la sécurité et du progrès partagé ».
Ainsi s’achève une étape décisive pour la trajectoire économique du pays, à l’aube d’une nouvelle phase institutionnelle et stratégique.







