Les travaux du sommet Italie-Afrique sont ouverts ce lundi 29 janvier 2024 à Rome, en présence d’une vingtaine de Chefs d’États et des personnalités des institutions internationales, des Organisations, etc.
À travers ce sommet, Georgia Meloni, Cheffe du gouvernement Italien, compte faire de l’Italie « un pont » entre entre l’Europe et l’Afrique, un « hub » énergétique par lequel les ressources africaines pourraient transiter dans le futur.
Le « Plan Mattei » pour l’Afrique du nom du fondateur de la société énergétique Eni, a été présenté aux participants.
Ainsi, Georgia Meloni dit vouloir écrire « une nouvelle page » dans les relations avec le continent, avec une approche « non-prédatrice ». Ceci, avec une approche « non-prédatrice » et pleine de « compassion ». Elle a insisté sur le « potentiel » du continent à savoir, le potentiel humain, agricole et énergétique.
A l’occasion des travaux du sommet Italie-Afrique, Meloni a indiqué que le plan en question « reposera sur cinq piliers à savoir, l’éducation et la formation, l’agriculture, la santé, l’énergie et l’eau », soulignant qu’elle veillera « personnellement à la mise en œuvre de ces projets ».
Elle a assuré que certains de ces projets sont déjà en cours de réalisation tel que le projet pour le renforcement des stations d’épuration non conventionnelles et la création d’un centre de formation dédié au secteur agroalimentaire.
Concernant l’éducation et la formation, le Plan Mattei « portera sur des interventions visant à promouvoir la formation des enseignants, l’adaptation des programmes, le lancement de nouveaux cours professionnels et de formation adaptés aux besoins du marché du travail et la collaboration avec les entreprises impliquant notamment les opérateurs italiens et exploitant le modèle italien des petites et moyennes entreprises ».
Quant au deuxième pilier, l’agriculture, les interventions viseront à réduire les taux de malnutrition, promouvoir le développement des chaînes d’approvisionnement agroalimentaires et soutenir le développement des biocarburants non fossiles, a-t-on ajouté.
Sur le troisième pilier, celui de la santé, l’objectif est « d’améliorer l’accessibilité et la qualité des services primaires maternels et infantiles et élaborer des stratégies et des systèmes pour prévenir et contenir les menaces sanitaires, en particulier les pandémies ».
Quant à l’énergie, c’est l’un des secteurs centraux du plan. « L’objectif est de faire de l’Italie un hub énergétique, un véritable pont entre l’Europe et l’Afrique ».
En dernier lieu, l’eau. Les interventions concerneront le forage de puits, alimentés par des systèmes photovoltaïques, l’entretien des points d’eau préexistants, des investissements dans les réseaux de distribution et des activités de sensibilisation à l’utilisation de l’eau propre et potable.
[Contactez le site web actubilan.tg au 00228 90 08 58 17].