Sur initiative du Bureau régional de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique, le Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest, la Division Santé et Production Animales du siège de la FAO en partenariat avec le CIRAD et avec l’appui du PRAPS-Mauritanie ainsi que l’Unité Régionale de Coordination du PRAPS-2, le deuxième atelier régional de formation avancée aux outils Livestock Sector Investment and Policy Toolkit (LSIPT) et le modèle mondial interactif d’évaluation environnementale de l’élevage (GLEAM-I), a été ouvert a Lomé lundi 13 mai et ce jusqu’au 16 mai 2024, en présence de Mphumuzi Sukati, Représentant par intérim de la FAO au Togo.
Le but est d’amener les participants à comprendre un bilan financier d’un système d’élevage, la description d’une chaîne de valeurs et l’étude de la valeur ajoutée au niveau de la production et d’une filière, contribuer à l’analyse des systèmes de production animale au revenu des ménages sur la base des données régionales collectées sur les systèmes d’élevage pastoraux et agro-pastoraux.
De manière générale, il est question au cours de cette seconde phase d’amener les pays à avoir de la matière pour renforcer significativement la qualité des données relatives au pastoralisme dans la sous-région, tant au niveau économique, social qu’environnemental.
Ces données fourniront une base plus solide pour établir des stratégies et des plans d’action nationaux et régionaux pour l’élevage, établir des plaidoyers plus forts au niveau des gouvernements ainsi qu’avec les partenaires, et mieux justifier et prioriser les investissements.
« Cet atelier vise à renforcer les capacités des cadres de la région sur l’utilisation de ces deux outils développés par la FAO que sont, le LSIPT qui sert à l’élaboration et l’évaluation des projets dans le secteur de l’élevage en matière d’investissement et, le GLEAM-I, un modèle interactif d’évaluation environnementale de l’élevage car, l’élevage des ruminants est accusé de contribuer à la production de gaz à effet de serre et donc, ces outils permettent d’évaluer comment cet élevage des ruminants et d’autres contribuent à la production de ces gaz. Cet outil permet aussi de savoir les moyens pour remédier et pallier à l’élévation dudit gaz. », a indiqué Ibrahim Wora Salami, Coordonnateur du projet Memorandum d’entente FAO -CILSS.
9 neufs pays prennent part à cette rencontre à savoir, la Mauritanie, le Sénégal, le Mali, le Niger , le Burkina Faso et le Tchad , la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Togo.
Le projet d’assistance technique de la FAO auprès du CILSS (UTF/CIL/001/CIL) s’inscrit dans le cadre de la deuxième phase du PRAPS (Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel) visant à améliorer la résilience des pasteurs et des agropasteurs dans certaines zones ciblées de la région du Sahel.
L’atelier de Lomé succède donc à ceux de Dakar qui a été un cadre de recueil et d’ajustement des données qui a balisé la voie au 1er atelier de formation avancée tenu à Nouakchott (Mauritanie) et dédié à l’analyse des performances techniques des systèmes d’élevage.
L’outil LSIPT permet de finaliser l’apprentissage des premières étapes du LSIPT par des rappels; initier à l’analyse financière des systèmes démographiques et non démographiques pour les espèces animales ciblées, sur la base des données régionales; initier à l’interprétation des résultats d’analyse en termes de contribution au revenu des ménages, la rentabilité au cours du temps et en fonction des paramètres d’entrée; initier à la construction d’un scénario, la comparaison avec une situation de référence et à l’évaluation de la rentabilité d’un investissement au niveau du système de production; initier à la description d’une chaîne de valeur et de la valeur ajoutée associée.
À travers ce projet, les participants des différents pays seront aguerris pour proposer des projets bancables aux partenaires financiers dans le secteur de l’élevage.