À l’approche de la rentrée scolaire prévue pour le 15 septembre 2025, une vive polémique agite les réseaux sociaux et certains foyers togolais. En cause : des rumeurs persistantes affirmant que le gouvernement aurait imposé l’achat de « cahiers officiels » avec des symboles de la République. Une information formellement démentie par les autorités compétentes.
Donudénu Akpawu, Directeur des Ressources Humaines (DRH) du Ministère des Enseignements Primaire et Secondaire, est monté au créneau pour apporter des clarifications. Selon lui, aucun type de cahier n’est imposé aux élèves dans le cadre de cette rentrée scolaire. Les parents restent entièrement libres de choisir les cahiers et autres fournitures scolaires en fonction de leurs moyens, comme c’est le cas habituellement.
« On ne va renvoyer aucun enfant de l’école parce qu’il n’a pas ces cahiers », a rassuré M. Akpawu.
Cette mise au point intervient après une rencontre tenue le 12 août 2025 entre la ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation Locale, Kayi Mivedor-Sambiani, et les importateurs et distributeurs de fournitures scolaires. L’un des points abordés portait sur une recommandation (et non une obligation) visant à inscrire les symboles de la République , l’hymne national, la marche républicaine, le drapeau et la devise sur les couvertures des cahiers.
L’objectif de cette initiative, selon les autorités, est de renforcer le civisme et l’identité nationale chez les jeunes, dès les premières années de leur scolarité.
« C’est une recommandation pour que les parents, les enseignants, les éditeurs participent à la construction de ce pays. C’est une contribution de chaque Togolais », a expliqué M. Akpawu.
Il est donc clair que cette mesure ne vise en aucun cas à alourdir les charges des ménages ou à imposer de nouveaux standards d’achat. Elle s’inscrit dans une dynamique de sensibilisation et de valorisation des valeurs républicaines, sans contrainte pour les familles.
En résumé, le Ministère des Enseignements Primaire et Secondaire rassure les parents d’élèves : aucune obligation d’acheter des « cahiers officiels » n’a été décidée.