Le Sénat, deuxième chambre du Parlement togolais, a officiellement clôturé sa deuxième session ordinaire de l’année 2025, mardi 30 décembre, lors d’une séance solennelle présidée par son président, Barry Moussa Barqué. La cérémonie s’est tenue en présence du ministre chargé des relations avec le Parlement et les institutions, Gilbert Bawara, conformément à l’article 12 de la Constitution.

Ouverte le 2 octobre 2025, cette session dite budgétaire s’inscrit comme une étape majeure dans la consolidation du Sénat, institution récemment installée dans l’architecture parlementaire de la Ve République. Durant trois mois de travaux, les sénateurs se sont acquittés de leurs missions constitutionnelles, marquant des avancées significatives dans l’opérationnalisation de la Chambre haute.

Parmi les actes majeurs posés figurent la ratification de sept commissions permanentes, essentielles au bon fonctionnement du Sénat, ainsi que l’examen et l’adoption de la loi de finances rectificative, exercice 2025, et de la loi de finances pour l’exercice 2026. Ces textes traduisent les orientations stratégiques de l’État et les priorités nationales en matière de développement économique et social.

En parallèle, plusieurs séminaires parlementaires ont été organisés afin de renforcer les capacités des sénateurs et de les outiller sur les enjeux de la gouvernance législative et budgétaire.

Barry Moussa Barqué a insisté sur la portée du travail parlementaire, qu’il a décrit comme une œuvre collective au service de l’intérêt général. 

« Nous sommes, au-delà des législateurs, les gardiens des aspirations de notre peuple, les maçons du grand édifice qu’est notre République », a-t-il déclaré, soulignant l’impact direct des décisions parlementaires sur la vie des citoyens.

Le président du Sénat a qualifié l’année 2025 d’« année charnière », marquée par la consolidation des bases institutionnelles et l’affirmation du rôle du Sénat dans l’architecture démocratique nationale.

Il a annoncé la poursuite, durant l’intersession, des travaux de structuration, notamment la mise en place des différentes instances et de l’administration du Sénat.

Appelant les sénateurs à rester proches de leurs circonscriptions, il a rappelé que la légitimité de l’institution repose sur l’écoute et la proximité avec les citoyens. Il a enfin formulé ses vœux de paix, de santé et de succès aux sénateurs, au gouvernement et à l’ensemble du peuple togolais, souhaitant que l’année 2026 soit placée sous le signe de la stabilité, de l’unité nationale et de la prospérité.

Les sénateurs entament ainsi une période d’intersession de trois mois. La première session ordinaire de l’année 2026 est prévue pour le jeudi 2 avril 2026, conformément aux dispositions constitutionnelles en vigueur.

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