La piste d’athlétisme des JO de Paris 2024 sera d’un violet inédit, plus « verte » et en fera voir de toutes les couleurs aux spectateurs et téléspectateurs du sport-roi des JO, apprend-on de l’entreprise italienne Mondo, l’entreprise familiale devenue référence mondiale des revêtements et équipements sportifs, notamment en athlétisme.

<< Notre histoire olympique a commencé en 1976 à Montréal (…) A Paris, ce sera nos 13ème JO >>, informe Maurizio Stroppiana, vice-président de la division sports de Mondo et fils de l’un des deux fondateurs.

« Le violet de Paris ne sera utilisé que pour ces Jeux », assure Andrea Marenghi, le responsable recherches et développement, dont les équipes se sont escrimées sur des dizaines d’échantillons pour trouver « les teintes justes ». 

Il y aura en effet deux violets, l’un pour les espaces de compétitions notamment, piste, sautoirs, aires de lancer, et l’autre plus foncé pour les zones dites techniques, complétées par un gris rappelant lui la cendrée des JO 1924.

Selon les responsables de l’entreprise Mondo, ces deux teintes de violet permettent d’avoir des contrastes « maxi » sur la prise d’images TV pour mettre en valeur les athlètes. Notre approche, c’est vraiment que les athlètes soient au premier plan.

« 50% des ingrédients sont recyclés ou renouvelables »

Alors que la future piste parisienne d’une superficie de 21 000 m2, stade d’entraînement et aire d’échauffement inclus, est conditionnée dans d’imposants rouleaux d’une largeur de 1,50 m.

La piste est faite de caoutchouc naturel, caoutchouc synthétique, composés minéraux, pigments et additifs.

« Jusqu’à 50% des ingrédients sont recyclés ou renouvelables, ce qui permet d’économiser des matériaux d’origine fossile. 

On était à un peu plus de 30% pour Londres 2012″, relève le responsable durabilité et innovation du groupe. 

Mais plus encore que le dessus violet et le dedans plus « vert », c’est le dessous de la piste parisienne dont le coût est tenu secret, qui pourrait faire date.

« Par rapport à la piste de Tokyo, nous avons changé le dessin des alvéoles de la couche inférieure de la piste (qui repose sur l’enrobé) : cela réduit la perte d’énergie pour l’athlète et lui en redonne au meilleur moment de son geste », assure Maurizio Stroppiana.

Autrement dit, la piste du Stade de France pourrait être encore plus « rapide » que celle de Tokyo où ont été battus en 2021 trois records du monde dont celui du 400 m haies féminin par l’Américaine Sydney McLaughlin.

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