L’Assemblée nationale a voté à l’unanimité mercredi 24 décembre 2025, la modification de la loi n°2004-002, une décision qui marque une étape importante pour le projet du Gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (GAO). Cette réforme vise principalement à proroger l’exemption fiscale de WAPCo, à harmoniser les taux d’imposition avec les États partenaires et à confier à l’Autorité du Gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (AGAO) la supervision des nouveaux chargeurs.
Les députés, réunis sous la présidence de Professeur Komi Selom Klassou, ont approuvé la modification de plusieurs articles clés de la loi initiale.
L’honorable Aklesso Atcholi, Président du groupe parlementaire UNIR, a souligné l’importance de cette infrastructure pour l’industrialisation, le développement inclusif et la souveraineté nationale. Il a insisté sur le fait que le GAO est «un outil de souveraineté, un levier d’intégration sous-régionale et un facteur de compétitivité».
Le ministre délégué à l’Énergie, Robert Koffi Messan Eklo, a salué cet «acte fondateur» qui, selon lui, garantira le développement économique du Togo dans les années à venir.
Cette réforme s’inscrit dans le cadre du renouveau institutionnel porté par la nouvelle Constitution de la Ve République. Le Président de l’Assemblée nationale a rappelé que la République togolaise a pour vocation de conclure des accords de coopération régionale, et que le GAO en est une illustration parfaite.
Il a également salué le leadership du Président du Conseil Faure Essozimna Gnassingbé, dont l’engagement en faveur de la paix et de la stabilité sur le continent est reconnu.
Le Togo, par ce vote, réaffirme son respect de ses engagements internationaux tout en protégeant ses intérêts stratégiques, démontrant ainsi son rôle actif dans les grands enjeux régionaux.
