Le Président du Conseil de la République Togolaise, Faure Essozimna Gnassingbé a de nouveau affirmé son engagement en faveur d’une paix durable, d’une sécurité collective et d’un multilatéralisme rénové, ce 24 novembre 2025 à Luanda, lors du septième sommet des dirigeants de l’Union européenne et de l’Union africaine.

À un moment où le monde cherche des stratégies pour faire face aux défis sécuritaires et économiques majeurs, le leader togolais a plaidé pour une coopération Afrique–Europe plus étroite, convaincu que l’avenir des nations ne peut plus s’envisager de manière isolée. « La sécurité africaine et la sécurité européenne sont indissociables », a-t-il martelé.

Paix et sécurité : l’Afrique en première ligne

Au cœur de son intervention, Faure Gnassingbé a rappelé que la paix et la sécurité doivent être considérées comme des biens publics mondiaux, dont la première responsabilité revient à l’Afrique. La stabilité de la planète, selon lui, dépend directement de celle du continent africain.

Il a ainsi appelé à un financement durable de la sécurité africaine, fondé sur les priorités locales, le renforcement des institutions régionales et l’appui à la logistique et aux capacités africaines. Une coopération équilibrée permettrait, selon le Président du Conseil, de réduire les coûts de l’instabilité et de mieux gérer les impacts des crises sécuritaires sur les économies européennes.

Rénover le multilatéralisme pour un ordre mondial juste

Face à un monde marqué par la fragmentation, Faure Gnassingbé a plaidé pour une rénovation profonde du multilatéralisme. Celui-ci, affirme-t-il, « ne doit pas être abandonné, mais rénové », afin de refléter la réalité actuelle des équilibres internationaux et d’éviter que la gouvernance mondiale ne soit dominée par la loi du plus fort.

Pour le chef de l’État togolais, l’Europe a tout intérêt à défendre ce système fondé sur des règles partagées, et non sur des rapports de force, d’où l’importance d’un partenariat stratégique renforcé avec l’Afrique.

Vers une architecture de paix commune entre l’UE et l’UA

Faure Gnassingbé a également développé sa vision d’une architecture de paix complète et co-construite entre l’Union africaine et l’Union européenne. Face aux menaces hybrides telles que le terrorisme, la cybercriminalité ou la désinformation, il a insisté sur la nécessité de réponses conjointes et systémiques, fondées sur la résilience des populations.

Il a mis en avant le rôle central de la jeunesse africaine dans ce processus : non pas de simples bénéficiaires, mais des acteurs clés de la stabilité continentale. Les former, les écouter et les impliquer devient ainsi un investissement stratégique pour l’avenir.

Une convergence d’intérêts entre l’Afrique et l’Europe

En conclusion, le Président du Conseil a invité les dirigeants africains et européens à faire preuve d’ambition et de solidarité. « Une Afrique souveraine et stable réduit les vulnérabilités européennes. Une Europe lucide et engagée renforce la sécurité et la souveraineté africaines », a-t-il déclaré.

Par cette vision, Faure Essozimna Gnassingbé réaffirme le rôle déterminant du Togo comme pays-connecteur, hub diplomatique, sécuritaire et économique, et acteur essentiel dans la promotion d’une coopération intelligente entre l’Afrique et l’Europe.

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