Un vieux résident du quartier Hédzranawoé, expulsé de son domicile le 17 septembre par un huissier de justice accompagné de gros bras, a pu regagner sa maison dans la soirée du même jour. Le Mouvement Martin Luther King (MMLK), qui s’est vivement mobilisé face à cette situation, a salué ce dénouement et remercié toutes les personnes ayant contribué à ce retour.
L’organisation de défense des droits humains, connue pour son engagement en faveur des plus démunis, a exprimé sa ferme opposition à l’accaparement des terres et à l’usurpation de biens immobiliers par des individus mal intentionnés. Le MMLK dénonce un phénomène grandissant qui, selon lui, menace gravement la paix sociale et la stabilité foncière dans le pays.
« Aucune négociation ne sera possible dans ce dossier, où les parcelles ont été acquises il y a environ 50 ans », a déclaré le MMLK dans un communiqué publié ce 18 septembre.
Le mouvement appelle les autorités judiciaires à prendre leurs responsabilités afin de mettre un terme à ces pratiques. Selon lui, seule une action déterminée des institutions compétentes permettra de protéger les droits des propriétaires légitimes et de préserver l’ordre social.
« La terre existe avant nous et restera après nous », conclut le communiqué du MMLK, qui se positionne une fois de plus comme la voix des sans voix.
Cette affaire relance le débat sur les conflits fonciers à Lomé et dans plusieurs localités du pays, souvent marqués par des expulsions forcées, parfois en dehors du cadre légal. Le MMLK appelle à une réforme en profondeur du système de gestion foncière et à la protection rigoureuse des titres de propriété anciens.