À l’occasion de la COP29 qui se tient à Bakou, en Azerbaïdjan, le Président de la République du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé, a pris une part active aux discussions mondiales sur l’action climatique. Lors de ce sommet des dirigeants mondiaux, le chef de l’État togolais a proposé des mesures novatrices pour renforcer la lutte contre le changement climatique et a appelé à une coopération internationale plus solidaire et équitable.
- La justice climatique comme boussole
Face à l’urgence climatique, le Président Gnassingbé a insisté sur la nécessité de mettre la justice climatique au cœur des négociations internationales. Selon lui,
«nous n’allons pas seuls inverser la tendance mondiale», et a souligné que les discussions doivent être guidées par un principe fondamental : la justice climatique. Il a rappelé que les pays les plus vulnérables, notamment les États en développement et les sociétés rurales, doivent bénéficier de fonds de soutien conséquents pour protéger leurs populations et préserver leur biodiversité.
- Des solutions sur-mesure pour les pays en développement
Le chef de l’État a également mis l’accent sur les défis spécifiques auxquels font face les économies en développement. « L’adaptation climatique présente des défis uniques pour les économies en développement », a-t-il affirmé, en appelant à des solutions adaptées à chaque contexte national. Cette approche inclusive et différenciée est, selon lui, essentielle pour permettre aux pays en développement de répondre efficacement aux impacts du changement climatique.
- Plaidoyer pour un financement climatique responsable
Faure Gnassingbé a insisté sur la nécessité d’un financement climatique plus flexible et accessible pour les pays vulnérables. Il a plaidé pour des mécanismes financiers cohérents, qui prennent en compte les priorités climatiques tout en respectant les autres engagements de développement des pays concernés. « La lutte contre le changement climatique implique aussi des modes de financement flexibles et accessibles dédiés aux pays vulnérables », a-t-il précisé.
- Un appel à la solidarité climatique
Le Président du Togo a également lancé un appel pressant pour une solidarité climatique authentique, soulignant que les engagements financiers pris lors des précédentes COP doivent être tenus et renforcés. Selon lui, seule une coopération internationale renforcée permettra aux pays en développement d’assurer un avenir durable pour leurs populations tout en contribuant à l’effort global pour limiter le réchauffement climatique.
- L’engagement du Togo pour un développement durable
Enfin, Faure Gnassingbé a réaffirmé l’engagement du Togo dans la lutte contre le changement climatique, en soulignant les initiatives déjà entreprises par son pays. « Le Togo est prêt à faire sa part. Nous avons fait de la durabilité, le pilier de notre développement », a-t-il déclaré, mettant en avant les programmes nationaux de reforestation, la protection côtière contre l’érosion, ainsi que la transition énergétique axée sur les énergies renouvelables. Il a également rappelé que le Togo avait pris des engagements fermes pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, notamment à travers la promotion des énergies renouvelables et une campagne nationale de reboisement.
L’intervention du Président Faure Gnassingbé à la COP29 met en lumière l’engagement du Togo en matière de lutte contre le changement climatique, mais aussi l’importance d’une approche collective et équitable pour relever ce défi mondial. En insistant sur la justice climatique, la solidarité internationale et un financement adapté, le chef de l’État a réaffirmé que seule une coopération globale, fondée sur des principes d’équité et de durabilité, permettra de répondre efficacement aux enjeux environnementaux du XXIe siècle.