Trois ans après son élection à la tête de la Fédération Togolaise d’Athlétisme, Falilatou Dogo dresse un bilan positif des actions menées et des résultats obtenus. Loin des projecteurs, mais portée par une équipe solide et déterminée, la présidente a mis en place une série de réformes et d’initiatives qui ont propulsé l’athlétisme togolais vers de nouveaux sommets.

  • Une équipe unie pour un objectif commun

Depuis sa prise de fonction, l’objectif principal de Falilatou Dogo a été de rassembler la famille de l’athlétisme togolais, en favorisant un climat de confiance et une collaboration étroite entre tous les acteurs, des ligues aux athlètes. Cette approche collective a permis de poser des bases solides pour le développement de la discipline, comme en témoignent les nombreux succès rencontrés au niveau national et international.

« Nous avons constitué une équipe mixte, engagée, déterminée et désintéressée. Cela a grandement facilité notre tâche », souligne Falilatou Dogo. L’unité de la famille de l’athlétisme togolais a permis la mise en place d’un leadership clair, un facteur essentiel pour la décentralisation des activités et la gestion des ligues à travers le pays.

  • Des réformes structurelles et administratives

L’un des premiers défis auxquels la présidente a dû faire face a été l’absence de structure démocratique au sein des ligues. Dès son arrivée, Falilatou Dogo a œuvré pour instaurer une gouvernance transparente et démocratique, avec des élections organisées pour renforcer la légitimité des dirigeants des ligues régionales. Cela a permis de garantir une meilleure gestion des structures et d’impulser un élan de dynamisme à tous les niveaux.

« Nous avons insisté pour instaurer la démocratie et organiser des élections dès le départ. Cela a permis une décentralisation réussie et la mise en place de formations pour les responsables des ligues », explique-t-elle.

  • Des résultats sportifs exceptionnels

Les résultats obtenus au cours de ces trois années témoignent de la réussite de la stratégie mise en place. Les athlètes togolais ont non seulement dominé lors des compétitions nationales, mais ont également brillé sur la scène internationale. Falilatou Dogo cite notamment les performances exceptionnelles de Yao Gbati, qui a battu plusieurs records nationaux, dont celui du 1500 mètres, vieux de près de 50 ans.

De plus, les athlètes togolais ont été couronnés lors de compétitions internationales majeures : des médailles d’or et d’argent ont été remportées lors des meetings à Yaoundé, Djibouti et Dakar, et plusieurs records continentaux ont été battus. La présidente n’hésite pas à souligner que ces résultats sont le fruit de l’engagement des entraîneurs, du soutien du bureau fédéral et des ligues, mais également du travail acharné des athlètes eux-mêmes.

« Nous avons eu des finalistes africains, et notre objectif est désormais de décrocher des médailles aux championnats mondiaux et même aux Jeux Olympiques », affirme Falilatou Dogo, confiante en l’avenir, surtout après avoir été consacrée Femme de l’année par World Athletics et Meilleure dirigeante par l’Association des Journalistes Sportifs du Togo.

  • Une vision pour l’avenir

Les ambitions de l’actuelle patronne de l’athlétisme togolais ne s’arrêtent pas aux résultats actuels. Elle présente une vision claire pour l’avenir de l’athlétisme togolais, avec un plan stratégique ambitieux pour les prochaines années. Ce plan mettra l’accent sur la formation des jeunes talents, le renforcement des infrastructures et l’amélioration continue des compétences des entraîneurs et officiels techniques.

Un programme sport-études est également envisagé pour permettre aux athlètes d’allier réussite académique et performance sportive. « Nous voulons que nos athlètes puissent évoluer dans les meilleures conditions possibles, tant sur le plan sportif qu’éducatif », précise-t-elle.

  • La décentralisation et l’organisation d’événements

La décentralisation, l’un des piliers de la gestion de la Fédération, a également permis l’organisation de grands événements régionaux. La réussite du championnat régional d’Afrique de l’Ouest, qui a eu lieu sous l’égide de la Fédération Togolaise d’Athlétisme, a montré la capacité du Togo à organiser des compétitions de haut niveau. En 2025, le Togo sera d’ailleurs l’hôte des championnats de la Francophonie.

À l’échelle locale, Falilatou Dogo a également contribué au lancement de projets comme le Marathon des Savanes et la Course de la Fraternité, des événements désormais incontournables du calendrier sportif togolais.

  • Un appel à la continuité

À l’aube des élections qui se tiendront le 16 novembre prochain, la présidente de la Fédération Togolaise d’Athlétisme sollicite la confiance des électeurs pour continuer son œuvre. « En trois ans, nous avons posé les bases et réalisé des progrès considérables. Il nous reste encore beaucoup à accomplir, et nous avons l’ambition d’aller encore plus loin. L’athlétisme togolais mérite de rêver plus grand », conclut-elle.

La Femme de l’année selon World Athletics fait face à des concurrents, mais elle reste convaincue que ses réalisations, soutenues par des projets solides pour l’avenir, sauront convaincre les délégués. Pour elle, le travail accompli jusqu’ici est un gage de succès futur et un appel à la poursuite de l’effort.

L’athlétisme togolais est sur la bonne voie, et sous la conduite de Falilatou Dogo, il semble prêt à franchir de nouveaux paliers.

  • Un tournant crucial pour l’athlétisme au Togo

Les élections du 16 novembre 2024 marqueront un tournant décisif pour l’avenir de l’athlétisme au Togo. Après trois années de réformes et de succès, le défi consiste désormais à pérenniser ces avancées et à amener le Togo au sommet du sport africain et international. Si les délégués accordent à Falilatou Dogo leur confiance, l’athlétisme togolais pourrait bien s’offrir un avenir brillant sur la scène mondiale.

Publications similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *