Lors d’une opération de destruction de produits mal planifiée, une importante quantité de riz impropre à la consommation a été déversée dans la nuit du 29 au 30 septembre 2024 dans une décharge intermédiaire située à Agoè Ahonkpoè près du complexe scolaire Lydao, dans la commune d’Agoè-Nyivé 2 (Legbassito). Ce riz, dont l’origine reste encore à déterminer a été récupéré par des habitants. 

Pour cela, le Bureau du Citoyen (BdC) de la Commune d’Agoè-Nyivé 1, invite les populations à s’abstenir de toute consommation de ce riz impropre à la consommation humaine.

« Les aliments périmés ou avariés sont dangereux pour la santé. En tant que citoyennes et citoyens, nous devons éviter de prendre, de vendre, d’acheter ou de préparer des aliments avariés ou déverser dans des lieux publics ou sur des dépotoirs qui sont des lieux où vivent des microbes et des bactéries. La consommation des nourritures provenants de produits périmés ou avariés affecte directement l’organisme humain. », indique KAYO Lètou,

Coordonnateur du Bureau du Citoyen d’Agoè-Nyivé 1.

« Les conséquences de la consommation de produits alimentaires périmés dépendent de leur composition car certains aliments périmés présentent des risques importants pour la santé, notamment des intoxications alimentaires, des diarrhées, des maux d’estomac, des douleurs musculaires qui peuvent causer la mort d’un citoyen ou de plusieurs citoyens. », a-t-il ajouté.

Pour le responsable du BdC, l’exposition et la destruction de ces produits avariés sans mesures appropriées peuvent causer la dégradation da la santé d’une personne à travers les rongeurs et les insectes qui favorisent la circulation des bactéries ou des microbes existants dans ces produits avariés mais aussi la dégradation de l’environnement. 

Il invite les autorités et les entreprises à veiller à ce que les denrées alimentaires importées au Togo, soient conformes aux normes de qualité et à respecter les règles qui régissent la conservation des produits consommables et leur destruction dès qu’ils sont périmés. 

« Nous invitons le gouvernement et les autorités locales à veiller et à soutenir les initiatives citoyennes concernant l’application des mesures pour améliorer cette situation dans les communes, notamment: l’éducation des consommateurs, le renforcement du système de contrôle des aliments et des règlements en matière de sécurité sanitaire des aliments, la mise en place de programmes de formation à l’intention des manipulateurs d’aliments, la sensibilisation sur la législation et les réglementations concernant les produits alimentaires, la rigueur dans la mise en application de la législation alimentaire et programmes de suivi. Nous invitons aussi le gouvernement au renforcement de la politique axée sur des pratiques concrètes de gouvernance pouvant réduire la pauvreté des populations qui est source de plusieurs actions négatives des citoyennes et citoyens. », a martelé Kayo Lètou.

« Le développement de nos communes, de notre pays le Togo, passe d’abord par la santé mentale et physique des citoyennes et citoyens », a-t-il poursuivi.

Pour rappel, le Bureau du Citoyen (BdC) est une institution locale de contrôle de l’action publique locale par les citoyens et citoyennes. C’est un centre d’écoute et de recueil des attentes, des plaintes, des préoccupations et suggestions des citoyens de la collectivité territoriale. Il permet de rapprocher les citoyens de la mairie et sert de courroie de transmission par laquelle les citoyens expriment leurs avis à l’administration communale sur la gestion des affaires de la cité. 

Le BdC assure la médiation et la facilitation des conflits nés entre l’autorité et les citoyens pour la cohésion sociale. En somme, c’est un instrument de renforcement de la participation citoyenne à la gestion des affaires publiques locales.

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