L’Assemblée nationale a adopté définitivement, lundi 29 décembre 2025, la loi de finances rectificative, exercice 2025, et la loi de finances, exercice 2026. Le double vote est intervenu à la majorité absolue au cours de la 6ᵉ séance plénière de la 2ᵉ session ordinaire de l’année 2025, en présence de Gilbert Bawara, ministre chargé des Relations avec le Parlement et les Institutions, et d’Essowè Georges Barcola, ministre des Finances et du Budget.
Ces deux textes majeurs marquent l’aboutissement d’un processus budgétaire conduit dans le strict respect des dispositions constitutionnelles. Conformément à la procédure de la navette parlementaire, les projets de loi ont été adoptés successivement par l’Assemblée nationale puis par le Sénat dans les mêmes termes, avant leur adoption définitive sans amendement, en l’absence de divergence entre les deux chambres.
À l’issue du vote, le ministre des Finances et du Budget a salué la qualité des travaux parlementaires et l’intensité des débats, qui ont duré 43 jours.
« Le vote de la loi de finances est toujours un moment clé dans la vie d’une nation. Plus qu’un exercice technique, il s’agit d’un acte de confiance collective en l’avenir du pays », a déclaré Essowè Georges Barcola.
Il a souligné que derrière chaque ligne budgétaire figurent des réalisations concrètes pour les populations, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé, des infrastructures routières et sociales.
De son côté, le président de l’Assemblée nationale, Prof. Komi Selom Klassou, a rappelé que l’examen et l’adoption des lois de finances se sont déroulés conformément à l’article 30 de la Constitution du 6 mai 2024, à la loi organique relative aux lois de finances du 27 juin 2014 et au règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Il a également invoqué l’article 28 de la Constitution, qui encadre la navette parlementaire entre l’Assemblée nationale et le Sénat.
En clôturant les travaux, le président de l’Assemblée nationale a appelé à la poursuite des efforts en faveur de la stabilité, de la transparence financière et du développement durable.
Il a indiqué que cette adoption définitive permet au gouvernement, sous l’impulsion du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, de disposer des outils nécessaires pour poursuivre la dynamique de développement du pays.
Sur le plan chiffré, la loi de finances, exercice 2026, est équilibrée en ressources et en charges à 2 751 542 015 000 francs CFA, soit une progression de 14,8 % par rapport à 2025. Quant à la loi de finances rectificative 2025, elle est arrêtée à 2 436 milliards de francs CFA, contre 2 396,6 milliards dans la loi initiale, représentant une augmentation de 39,4 milliards de francs CFA.
Avec ce double vote, le Parlement ouvre une nouvelle étape de l’action publique, placée sous le signe de la rigueur budgétaire, de la responsabilité et de l’efficacité au service du développement national.







