Le ministère en charge de l’Environnement et la succursale togolaise de la Banque de Développement du Mali (BDM) pourraient bientôt nouer un partenariat stratégique. Cette perspective a été abordée en fin de semaine dernière lors d’une rencontre officielle entre le ministre de l’Environnement, Foli-Bazi Katari, et le nouveau directeur général de BDM Togo, Moustapha Daffe.
La réunion, tenue au cabinet du ministre, a permis aux deux parties d’échanger sur divers sujets d’intérêt commun. M. Daffe a saisi cette occasion pour présenter l’institution bancaire, ses activités actuelles au Togo ainsi que les perspectives de coopération envisageables avec le département ministériel.
« Il est essentiel pour nous de travailler en étroite collaboration avec les autorités. C’est dans ce sens que nous sommes là pour voir dans quelle mesure établir des relations de partenariat à travers les structures de votre département ministériel et à travers les grands projets qui sont sous votre autorité », a déclaré Moustapha Daffe.
Une dynamique de collaboration autour des projets environnementaux
Cette possible coopération pourrait s’articuler autour du financement ou de l’accompagnement technique de projets environnementaux majeurs, notamment dans les domaines de la résilience climatique, de la gestion durable des ressources naturelles ou encore de la transition énergétique. Le ministère de l’Environnement, engagé sur plusieurs fronts à l’échelle nationale et internationale, pourrait ainsi bénéficier d’un soutien financier accru pour la mise en œuvre de ses projets prioritaires.
BDM Togo, un acteur en pleine expansion
Présente au Togo depuis 2021, la BDM Togo poursuit sa stratégie d’implantation régionale. Le groupe bancaire malien, dont le siège est à Bamako, a entamé des démarches pour faire de sa représentation togolaise une filiale à part entière. En parallèle, la BDM dispose d’un bureau de représentation en France, d’un autre en Espagne, et envisage désormais une expansion vers l’Afrique centrale.
Cette ambition régionale s’inscrit dans une volonté plus large de contribuer au financement du développement en Afrique de l’Ouest et au-delà, notamment dans les secteurs clés tels que l’environnement, les infrastructures et l’entrepreneuriat.