Le Mouvement Martin Luther King (MMLK), connu pour son engagement en faveur des droits humains et de la justice sociale, a exprimé sa vive indignation face à la recrudescence des cas de spoliation foncière au Togo. Dans une déclaration rendue publique ce lundi, le mouvement dénonce des pratiques illégales orchestrées par des individus usurpant des terres avec, parfois, la complicité d’acteurs au sein du système judiciaire.
Selon le MMLK, les litiges fonciers occupent une part importante des affaires judiciaires dans le pays, signe d’une crise profonde dans la gouvernance foncière. Le mouvement accuse des groupes organisés, soutenus par des relais institutionnels, de s’approprier des terres appartenant à d’autres citoyens à travers des moyens frauduleux. Il déplore l’implication présumée de certains magistrats qui seraient séduits ou influencés pour rendre des décisions judiciaires favorables aux usurpateurs.
« Ces pratiques ont causé des dégâts irréparables sur le territoire national et affectent gravement la société togolaise dans son ensemble », souligne le MMLK. La situation menace non seulement la stabilité sociale, mais aussi la confiance des citoyens dans la justice.
Face à cette situation alarmante, le MMLK appelle les acteurs de la chaîne judiciaire – magistrats, greffiers, notaires, huissiers et autres auxiliaires – à prendre pleinement leurs responsabilités pour enrayer ces pratiques qu’il qualifie d’indignes et dangereuses. Le mouvement plaide pour une stricte application des lois en vigueur, condition sine qua non pour garantir une véritable sécurité foncière au Togo.
Le MMLK en appelle également à la mise en place d’une véritable politique foncière, cohérente et durable, afin de mettre fin à la vente anarchique des terres. Une situation qui, si elle perdure, risque de priver les générations présentes et futures de leur patrimoine foncier.
Fidèle à sa mission de défense des sans voix, le Mouvement Martin Luther King réaffirme son engagement à combattre la spoliation foncière et à promouvoir la justice, l’équité et la transparence dans la gestion des terres au Togo.