Dans une atmosphère de tension croissante entre le groupe EBOMAF-GABON S.A et les agents de la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII), le groupe burkinabé sort de son silence et clarifie sa position. Lors d’une conférence de presse, Aboubacar Sedikh Beye, coordonnateur général du groupe EBOMAF, a tenu à répondre aux accusations publiques portées par le collectif des agents de la CNNII.

Selon EBOMAF, la concession octroyée par l’État gabonais pour l’exploitation de certains services maritimes n’est pas encore juridiquement effective. Le groupe affirme que plusieurs conditions suspensives, notamment la remise des titres fonciers et l’apurement des dettes sociales de la CNNII, n’ont pas été remplies par l’État. En l’absence de ces conditions, la société se dit dégagée de toute responsabilité concernant la gestion actuelle des services concernés.

Le groupe ajoute que les terrains censés être mis à sa disposition relèvent en réalité du domaine privé, ce qui rend la mise en œuvre du projet difficile, voire impossible à ce stade.

Par ailleurs, EBOMAF signale que les finances de la CNNII sont dans une situation critique : les recettes actuelles ne suffisent pas à couvrir les charges et font l’objet de saisies par d’anciens fournisseurs. Pour préserver une certaine stabilité et éviter la paralysie totale, le groupe affirme avoir pris la décision de rediriger les recettes vers un compte séquestre, qu’il considère comme une mesure de sauvegarde indispensable.

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