Démarrée le lundi 5 mai, la session de formation théorique des formateurs de boxe sur la boxe olympique organisée par la Fédération Togolaise de Boxe (FETOBOXE) a pris fin vendredi 9 mai avec une session consacrée à la lutte contre le dopage. Une problématique dans le sport en général, et dans la boxe en particulier. La session de formation s’achèvera ce samedi 10 mai 2025 avec la pratique, un gala d’évaluation au lycée d’Agoè, qui marquera également la célébration du gala de l’indépendance de la FETOBOXE.

Animée par le Docteur Kpata Sédzro, médecin du sport et expert en contrôle du dopage au ministère des Sports, cette séance sur le dopage a mis l’accent sur les réalités du dopage au Togo et l’importance de la sensibilisation des entraîneurs. « Quand nous parlons de dopage, il s’agit de l’utilisation de substances ou de méthodes interdites pour améliorer les performances sportives. Ce n’est souvent pas à l’insu des coachs. Les entraîneurs étant les personnes les plus proches des athlètes, les sensibiliser revient à sensibiliser les sportifs eux-mêmes », a-t-il affirmé.

Si le Togo n’a pas encore connu de scandale majeur lié au dopage, cela ne signifie pas que le phénomène est inexistant. « Les contrôles ne sont pas systématiques et nous ne testons pas tous les athlètes, donc il est possible que certains échappent à la vigilance des instances. C’est pourquoi la prévention par l’éducation est essentielle », a souligné Dr Kpata.

Cette initiative s’inscrit dans la vision du président de la FETOBOXE, Dr Mawussé Adoté Kpakpo, qui place la formation et la professionnalisation au cœur du développement de la boxe togolaise.

Avec cette démarche proactive, la Fédération Togolaise de Boxe entend poser les bases d’un encadrement plus rigoureux et éthique, garant d’un avenir sain pour la boxe olympique au Togo.

Pour rappel, la formation sur la boxe olympique a été assurée par Olusegun Ajose, expert nigérian.