L’accès équitable aux soins de santé primaires reste au cœur de l’engagement du gouvernement togolais. Sous l’impulsion constante du président Faure Gnassingbé, le pays poursuit une politique sanitaire ambitieuse axée sur la proximité, l’inclusion et l’équité. C’est dans cette dynamique qu’un nouveau Centre Médico-Social (CMS) vient d’être inauguré à Namon, localité de la commune de Dankpen 2, dans la région de la Kara.
Fruit d’un financement conjoint de 300 millions de francs CFA entre l’État togolais et le ministère allemand de la Coopération (BMZ), ce centre moderne est une réponse concrète aux besoins de santé des populations locales. Il comprend des installations entièrement équipées, un personnel soignant qualifié et un dispositif de sécurité renforcé.
Un rôle crucial dans l’offre de soins
Le nouveau CMS de Namon s’inscrit dans une logique de renforcement du système de santé, particulièrement dans les zones rurales et enclavées. Ces dernières, longtemps confrontées à un accès limité aux soins de base, voient désormais leur situation s’améliorer grâce à la multiplication des structures sanitaires. À Namon, l’établissement a déjà démontré son importance en servant de point de prise en charge pendant l’épidémie de méningite de janvier 2025.
Avec la prise en charge des pathologies courantes, les soins prénatals et postnatals, les consultations pédiatriques, les campagnes de vaccination et l’éducation sanitaire, le CMS répond aux besoins essentiels des populations. La présence renforcée de sages-femmes, d’infirmiers diplômés d’État et de matériel de première urgence améliore considérablement les conditions d’accouchement, contribuant à la lutte contre la mortalité maternelle et infantile, enjeu majeur de santé publique.
Une politique d’équité territoriale assumée
L’approche adoptée par les autorités repose sur une volonté d’équilibrer l’offre sanitaire sur l’ensemble du territoire national. Les régions enclavées, comme celles des Savanes, de la Kara ou de la Centrale, sont les principales bénéficiaires de cette politique. Résultat : de nombreux cantons autrefois oubliés connaissent aujourd’hui une renaissance grâce à l’émergence de centres de santé modernes.
Dans le district préfectoral de Dankpen, les efforts sont palpables. Le nombre d’établissements sanitaires est passé de 13 en 2012 à 18 en 2025. De même, l’accessibilité aux soins a connu une amélioration significative, passant de 27 % à 43 % sur la même période.
Un modèle de résilience locale
Avec cette nouvelle infrastructure, Namon incarne un exemple de résilience communautaire et de progrès social. Le CMS ne se contente pas de soigner ; il redonne aussi espoir à toute une population et participe à l’ancrage d’un système de santé plus juste, plus accessible et plus durable pour tous.
L’engagement de l’État togolais, soutenu par ses partenaires internationaux, continue donc de porter ses fruits, consolidant ainsi les bases d’un avenir plus sain pour les générations à venir.