Dans une ambiance festive empreinte de convivialité et de partage, les femmes de la Cour constitutionnelle ont célébré, le 12 mars 2025 (en différé), la Journée internationale des droits de la femme, édition 2025. La manifestation a été organisée au sein de l’institution autour du thème internationalement retenu, «Pour toutes les femmes et les filles: droits, égalité et autonomisation».
Globalement, ce thème appelle à des actions visant à libérer les chances, le pouvoir et l’égalité des droits pour toutes les femmes, tout en annonçant un avenir inclusif où personne ne sera laissé de côté.
La rencontre a été placée sous la présidence du Pr Djobo-Babakane Coulibaley, président de la Cour constitutionnelle, entouré de ses collègues membres, et a réuni l’ensemble du personnel administratif, hommes et femmes. Elle a été marquée principalement par deux exposés suivis de débats. Une remise de prix de reconnaissance et un cocktail ont mis fin aux festivités.
La première communication a porté sur le thème de la Journée, à savoir « Pour toutes les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation ».
Dans son exposé, Yvette Esma Karamoa, présidente de la Cellule genre à la Cour constitutionnelle, s’est efforcée de parler des droits des filles et des femmes : un combat pour l’égalité, l’égalité des genres : un impératif pour le développement et l’autonomisation des filles et des femmes, un levier de transformation sociale. Elle a souligné qu’il est essentiel de mettre en place des actions concrètes pour aller plus loin dans la promotion de l’égalité des sexes, en énumérant diverses recommandations pour atteindre cet objectif.
Le deuxième exposé, relatif à « L’implication du genre dans les juridictions constitutionnelles », a été présenté par Tomféi Bato, assistant juridique à la Cour constitutionnelle. Celui-ci a d’abord fait un bref aperçu de l’implication du genre dans la vie institutionnelle des juridictions constitutionnelles, avant de mettre en évidence l’implication du genre dans la jurisprudence des juridictions constitutionnelles.
Il a conclu que « l’implication du genre dans les juridictions constitutionnelles, avec la participation des femmes, est souhaitable. Toutefois, le constat qui se dégage est que leur représentativité au sein de ces institutions est relativement faible », appelant ainsi à un engagement accru, non seulement des décideurs, mais aussi des femmes, afin de rectifier cette situation.
Partageant ces moments de joie et d’échanges, le président de la Cour constitutionnelle, Pr Djobo-Babakane Coulibaley, a félicité la Cellule genre de l’institution et tous ceux qui se sont impliqués dans l’organisation des manifestations marquant cette Journée. S’agissant des engagements de notre pays en faveur des femmes, Pr Coulibaley a estimé qu’incontestablement, beaucoup de chemin a été parcouru. En substance, il a affirmé, « Les progrès sont certes inégaux dans le monde, mais au Togo, nous avons la chance d’avoir un chef de l’État qui a fait de la promotion de la femme et de la jeune fille l’un des axes structurants de son action politique. La liste des stratégies, mesures, programmes et objectifs destinés à améliorer la condition des femmes dans notre pays serait très longue à établir. »
Il convient de souligner que les prix de reconnaissance ont été décernés par la Cellule genre au Pr Coulibaley pour sa contribution exceptionnelle à l’avancement de la Cour constitutionnelle, au secrétaire général, Tchalim Karbou, pour son dévouement, et à trois agents pour les encourager dans leur dévouement et les exhorter à améliorer leur rendement au sein de l’institution.