La troisième journée du Festival des Divinités Noires a rendu un vibrant hommage à la culture africaine. Aného a résonné mardi 14 janvier 2025, au rythme de la salsa et du djok, dans une ambiance festive et spirituelle.

La place ACOFIN a accueilli de nombreux festivaliers, dont des étudiants de l’ISICA, pour une conférence passionnante animée par les Drs Gabriel Souleyka et Amekoudi. Les intervenants ont retracé l’histoire de la civilisation africaine, mettant en lumière l’importance de l’art et de la spiritualité dans son identité. Ils ont également abordé la question du racisme, soulignant qu’il s’agit d’une construction sociale née de la colonisation, sans lien avec les valeurs africaines.

Ama Raïssa, étudiante en deuxième année de communication et participante à cette conférence, a exprimé sa gratitude envers les organisateurs. Elle a souligné que cette rencontre lui a permis de mieux comprendre son identité et d’apprendre que la première bibliothèque au monde se trouvait en Afrique.

La journée a aussi été marquée par une initiation à la salsa, une danse afro-caribéenne qui puise ses origines dans les danses traditionnelles africaines. Les festivaliers ont apprécié ce moment ludique et culturel.

Le point d’orgue de la journée a été la superbe prestation du groupe de danse Djok, venu de Guadeloupe. Ils ont été suivis par différents groupes locaux tels que les « t’bol » de Bassar, les Kpandja de la Kozah et les Kondonas. Le spectacle a été clôturé en présence du président du festival, Maître Têtê Wilson-Bahun.

Pour leur première visite au Togo, les Guadeloupéens ont offert un spectacle inoubliable. Leur prestation, à la fois spirituelle et historique, évoquait les quatre éléments de la nature et l’esclavage.

Seremes Romuald, responsable du groupe Djok, a expliqué, « Les pas de danse que nous avons présentés véhiculent un message de spiritualité, en lien avec les quatre éléments que sont, l’eau, l’air, le feu et la terre; et l’esclavage. Nos recherches ont révélé que nos danses ont des similitudes avec celles des Africains, confirmant ainsi nos origines africaines. ». Il a également remercié le peuple togolais pour son accueil chaleureux et le promoteur de l’événement pour cette invitation, qui a permis de renforcer les liens ancestraux.

Cette troisième journée du Festival des Divinités Noires a été riche en échanges, découvertes, culture et danse.

Ce festival est bien plus qu’une simple célébration : il constitue un acte de transmission, un hommage à nos ancêtres et une promesse d’avenir pour les générations futures.

Richard MAGLO

[ Pour vos reportages, annonces et publicités, contactez (00 228) 90 08 58 17 / 99 68 21 71 | E-Mail [email protected] ]

Publications similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *