L’étude en commission de la loi de finances, exercice 2025 est un moment crucial pour les parlementaires, car elle constitue la pierre angulaire de la gestion budgétaire de notre nation et un vecteur indispensable à la réalisation des ambitions de la Vème République. 

C’est à travers cet exercice que la Représentation nationale veille à une allocation optimale des ressources pour répondre aux besoins des populations et financer les projets de développement de notre cher pays le Togo.

C’est dans ce sens que le président de l’Assemblée nationale, Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, a présidé vendredi 6 décembre 2024, à l’ouverture des travaux de l’étude en commission du projet de loi de finances, exercice 2025 en présence du ministre de l’Economie et des Finances, Essowè Georges Barcola et du président de la commission des finances et du développement économique, Mawussi Djossou Sémodji.

Les travaux en commission de l’étude du budget permettront aux parlementaires de mener des réflexions et analyses approfondies en vue d’apporter des contributions significatives pour l’amélioration des conditions de travail et de vie de la population.

Le Ministre de l’Economie et des Finances, Essowè Georges Barcola, tout en notant la disponibilité des députés, a mis en exergue les motifs qui sous-tendent le projet de loi de finances, exercice 2025 dans l’intérêt supérieur de la nation et précisé les grandes masses budgétaires.

A l’ouverture des travaux, le Président de l’Assemblée nationale a précisé la responsabilité de la représentation nationale à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de sa politique à travers l’instrument privilégié, le budget.

« Conscient de cette noble responsabilité, je voudrais nous inviter à ne pas perdre de vue l’objectif qui, à mon avis, peut et doit d’ailleurs retenir notre attention tout au long de l’étude du présent projet de loi de finances : poursuivre l’assainissement de nos finances publiques à travers la recherche d’un juste équilibre entre la réduction  du  déficit en dessous de la norme communautaire et la préservation des dépenses sociales  dans un environnement économique international marqué par des incertitudes et un marché financier mondial en perpétuelle surchauffe.», a-t-il laissé entendre.

L’économie mondiale subit un ralentissement, mais la situation régionale connait un raffermissement de la croissance et la situation nationale se porte encore mieux, signe que les réformes entreprises par le Gouvernement sous l’impulsion de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République, sont très porteuses et méritent d’être fermement soutenus.

Dans le cadre du programme au titre de la Facilité Elargie de Crédit avec le FMI, le Togo doit faire des efforts supplémentaires pour stabiliser son déficit budgétaire à 3% en 2025. Il en ressort que nous devons veiller à ce que le Gouvernement redouble de rigueur dans la gestion des finances publiques. 

Par ailleurs, notre responsabilité est de proposer la meilleure stratégie permettant à tous nos concitoyens d’apporter leur contribution dans l’acquittement des obligations fiscales ». a indiqué le Président de l’Assemblée nationale.

En outre, le Président de la Représentation nationale a rappelé que la procédure d’adoption des projets de loi de finances est régie par un ensemble de règles et de pratiques conçues pour permettre de doter la République du budget dans les délais requis. 

Le président de la commission des finances et du développement économique, l’honorable Mawussi Djossou Semodji, a invité ses collègues députés à l’assiduité et à la ponctualité, après avoir abordé la méthodologie du travail.

A noter que le projet de loi de finances, exercice 2025, est projeté 2.394, 2 milliards de francs CFA en ressources et charges. Il consacre 49,7% au volet social contre 48% en 2024 avec un accent particulier sur les défis sécuritaires.

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