Que ce soit dans la participation politique, l’autonomisation économique, ou l’accès à l’éducation et à la santé, les politiques publiques mises en place ces dernières années témoignent d’une réelle volonté de faire de la femme togolaise un acteur clé du développement national. 

Sous la direction de Faure Gnassingbé, la représentation féminine dans les institutions publiques et privées a considérablement augmenté. 

En 2022, le gouvernement a atteint un record avec 30% de femmes ministres, surpassant ainsi la moyenne régionale en Afrique de l’Ouest. L’ascension à des postes stratégiques, comme celui de Premier ministre, occupé par Victoire Sidémého Tomégah-Dogbé, la première femme à ce poste dans l’histoire politique du Togo reflète une volonté claire d’intégration des femmes dans les sphères décisionnelles.

L’égalité des genres a également été renforcée par des réformes législatives, initiées par le gouvernement, visant à protéger les droits des femmes et garantir leur égalité avec les hommes. Le Code des personnes et de la famille consacre notamment une égalité stricte en matière de succession, de mariage et de divorce. 

Par ailleurs, la loi sur le quota de femmes dans les postes électifs et appointés a été adoptée, et les femmes, souvent les plus vulnérables sur le plan économique, bénéficient majoritairement des actions gouvernementales qui favorisent leur autonomisation.

La santé des femmes est également une priorité, avec un accès facilité aux soins, notamment pour les femmes enceintes grâce au programme national d’accompagnement des femmes enceintes et des nouveau-nés, Wezou, qui a déjà dépassé les 600 000 bénéficiaires entre le 26 août 2021 et le 31 août 2024.

Sandra Johnson, secrétaire générale de la présidence de la République, souligne que le Togo a mis en place une série d’actions concrètes pour éliminer les diverses formes de vulnérabilité et renforcer l’autonomisation économique des femmes. Le Togo se distingue par des réformes législatives visant à améliorer les droits des femmes et leur épanouissement économique. Un exemple concret en est le Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI), qui, en 10 ans (2014 à ce jour), a octroyé des prêts totalisant 112 milliards de francs CFA à environ 2 millions de bénéficiaires. Sur les 8 millions d’habitants du Togo, 80% de ces bénéficiaires sont des femmes, soit 25% de la population. Grâce à la flexibilité du système, ces femmes, qui avaient initialement reçu des crédits de 35 000 francs, ont remboursé leurs emprunts avec succès et ont ensuite sollicité des prêts allant jusqu’à 50 millions de francs.

Dans tous les domaines, les femmes sont privilégiées : accès à la terre, création d’entreprises, scolarisation, lutte contre les violences physiques et psychologiques, etc. La société togolaise devient ainsi plus inclusive et équitable, avec la femme occupant une place centrale dans le processus de développement.

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