Du football à la musique, des icônes du continent et de la diaspora s’engagent pour le 9ᵉ Congrès panafricain de Lomé. Lilian Thuram, Tiken Jah Fakoly, Salif Keita ou encore Asalfo de Magic System appellent d’une même voix à l’unité africaine, donnant un écho inédit à ce rendez-vous historique.
Le 9ᵉ Congrès panafricain, prévu du 08 au 12 décembre 2025 au Palais des Congrès de Lomé, bénéficie déjà d’un soutien populaire massif, porté par des personnalités emblématiques du sport et de la culture africaine et mondiale.
Initié par le Togo et validé par l’Union africaine en février 2025, cet événement entend tracer une feuille de route concrète pour renforcer l’unité du continent, sa souveraineté et son influence dans la gouvernance internationale.
Placé sous le thème « Renouveau du panafricanisme et rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales : mobiliser les ressources et se réinventer pour agir », le congrès s’inscrit dans un héritage profond, façonné par des siècles de luttes contre l’esclavage, la colonisation et toutes les formes d’oppression ayant touché l’Afrique et sa diaspora.
Et cet héritage, précisément, résonne puissamment dans les voix qui se lèvent aujourd’hui.
« Le monde a besoin d’une Afrique unie », déclare l’ancien international français Lilian Thuram, figure engagée dans la lutte contre le racisme et les discriminations. Son soutien incarne la dimension globale du panafricanisme contemporain, qui dépasse les frontières du continent.
L’artiste Awali insiste, lui, sur le potentiel immense du continent : « L’Afrique n’est pas démunie mais seulement désunie. » Un message direct qui rappelle que les ressources existent, mais doivent être accompagnées d’une vision stratégique commune.
Icône du reggae africain, Tiken Jah Fakoly, fidèle défenseur de la cause panafricaine, salue un rendez-vous essentiel.
« L’Afrique a besoin de solidarité, d’unité, du rassemblement de ses fils. Ce congrès nous permettra d’avancer encore vers cette unité tant attendue. »
Même enthousiasme chez Salif Keita, qui appelle à passer à l’action.
« Ce n’est plus le moment de dire, c’est le moment de faire pour relever les défis qui nous attendent. »
Enfin, Asalfo, du groupe Magic System, souligne la portée historique de la rencontre.
« Toutes les forces vives de l’Afrique se retrouvent à Lomé. En tant que panafricain, j’adhère totalement au projet. »
Ces soutiens publics, rares par leur ampleur et leur diversité, donnent un nouveau souffle à ce congrès qui ambitionne de consolider l’unité africaine et de porter plus haut la voix du continent au sein des institutions internationales.
À Lomé, c’est bien une Afrique en quête de renouveau, mais portée par des voix fortes et rassemblées, qui cherchera à écrire une nouvelle page de son histoire.







