Alors que la course au Ballon d’Or 2025 bat son plein, les débats s’enflamment autour des principaux prétendants au prestigieux trophée. Parmi les noms qui reviennent avec insistance, Lamine Yamal, révélation barcelonaise, et Ousmane Dembélé, étincelant sous les couleurs du Paris Saint-Germain. Si les deux internationaux français brillent par leur talent et leur influence sur le jeu de leurs équipes respectives, rien n’est encore joué concernant le sacre final.
Présent en conférence de presse à la veille de la finale de la Ligue des Nations contre l’Allemagne, Cristiano Ronaldo a été interrogé sur ses favoris pour le Ballon d’Or. Fidèle à son franc-parler, le quintuple lauréat portugais a tranché : « Le vainqueur du Ballon d’Or doit obligatoirement avoir remporté la Ligue des Champions ». Une déclaration qui n’a pas manqué de faire réagir.
Parmi ceux que cette sortie n’a pas laissés indifférents figure Franck Ribéry, finaliste malheureux du Ballon d’Or en 2013. Cette année-là, le Français avait pourtant réalisé une saison exceptionnelle avec le Bayern Munich, remportant le triplé Bundesliga – Coupe d’Allemagne – Ligue des Champions, et se montrant décisif à chaque étape. Malgré tout, c’est Cristiano Ronaldo, brillant sur le plan individuel mais sans trophée majeur cette année-là, qui avait été sacré.
Comme un écho à cette injustice ressentie plus de dix ans plus tard, Ribéry a publié une story Instagram en réponse à la déclaration du Portugais, « Donc tu DOIS remporter la Ligue des Champions pour remporter le Ballon d’Or ? »
Une phrase courte, incisive, mais lourde de sens. Elle traduit le désaccord du Français avec une vision parfois jugée trop réductrice du Ballon d’Or, qui devrait, selon lui et d’autres observateurs, récompenser autant la performance individuelle que les titres collectifs.
La sortie de Cristiano Ronaldo, loin de clore le débat, semble donc avoir ravivé de vieilles blessures, tout en relançant les discussions sur les critères réels d’attribution du Ballon d’Or. En attendant le verdict en fin d’année, une chose est sûre, le débat est loin d’être terminé.