La deuxième session de formation des entraîneurs de football féminin a pris fin vendredi au siège de la Fédération Togolaise de Football à Lomé. Organisée en collaboration avec la FIFA et l’Agence Allemande de Coopération Internationale (GIZ), ce projet a permis de rassembler 40 éducateurs, répartis équitablement entre hommes et femmes.
Placée sous le thème «Le Sport au service de l’émancipation des femmes », cette formation a été conçue pour aller au-delà des simples techniques d’entraînement. Durant une semaine, les participants ont exploré des sujets fondamentaux comme le sport pour le développement, l’égalité des genres, l’autonomisation des femmes par le sport, ainsi que le leadership féminin dans un milieu encore largement dominé par les hommes.
Placée sous le thème «Le Sport au service de l’émancipation des femmes », cette formation a été conçue pour aller au-delà des simples techniques d’entraînement. Durant une semaine, les participants ont exploré des sujets fondamentaux comme le sport pour le développement, l’égalité des genres, l’autonomisation des femmes par le sport, ainsi que le leadership féminin dans un milieu encore largement dominé par les hommes.
Lors de la clôture, le Secrétaire Général de la FTF, Hervé Tété Agbodan, a salué l’engagement des participants et souligné la portée de cette initiative :
«Je suis heureux de participer à cette remise des attestations, qui consacre le travail que vous avez accompli durant toute la semaine. Au cours de cet atelier, vous n’avez pas seulement parlé de technique, mais aussi de valeurs, de leadership, d’inclusion et d’autres aspects contribuant au développement de la femme. Je tiens également à remercier les formateurs qui, tout au long de la semaine, ont partagé leurs expériences avec vous».
La formation s’est achevée par la remise des attestations aux participants, qui ont exprimé leur satisfaction et leur gratitude.
Essozolim Nèmè Awili, éducatrice au Centre Jeunesse Waara Sporting Club, a souligné l’importance de cette formation, «Nous remercions la FTF pour l’opportunité qui nous est offerte d’ajouter, en plus de nos compétences sportives, des valeurs sociales. Cette semaine, nous avons appris à former les jeunes filles à évoluer dans la vie sociale. Nous avons souvent rencontré des difficultés avec les parents pour qu’ils acceptent que leurs filles pratiquent le sport. Cette formation arrive donc à point nommé, car elle nous permet d’acquérir les mots justes pour leur faire comprendre que, bien au-delà des compétences sportives que nous transmettons aux filles dans nos centres, nous leur inculquons également des valeurs essentielles pour la communauté.»
De son côté, El Hadj Rachad Kadiri, coach éducateur à As Authentique (Adéticopé), a insisté sur l’impact social du football féminin, «Dans notre société actuelle, la femme subit encore une certaine marginalisation. Mais à travers le sport pour le développement, nous essayons de mettre en valeur la femme et d’aider les jeunes filles à pratiquer le sport dans les mêmes conditions que les garçons. Cette formation nous apporte énormément, notamment en matière d’ouverture d’esprit et de nouvelles méthodes pour accompagner les jeunes filles dans leur pratique sportive. Nous avons appris, entre autres, comment leur permettre d’assimiler plus efficacement la formation.»
Enfin, Rachida Aboudou, joueuse de l’AS OTR, a partagé son expérience et sa vision, «Tout au long de la semaine, nous avons appris comment une femme peut s’affirmer aussi bien dans la vie sportive que sociale, comment elle peut être indépendante tout en interagissant avec les autres. En tant que joueuses, et même dans notre reconversion future, cette formation nous a montré que le football ne se limite pas uniquement à la condition physique ou aux compétitions, mais qu’il est aussi un vecteur de savoir-vivre en société. Nous avons également appris comment une femme peut collaborer avec un homme pour faire avancer la société et la communauté.»
