Ces derniers jours, le parti Alliance Nationale pour le Changement (ANC) dirigé par Jean-Pierre Fabre fait face à une série de démissions qui suscitent de nombreuses interrogations. Après la démission « avec effet immédiat » de Mme Gbodzo Afiwa Enyonam, maire de la commune Agoè-Nyivé 5, c’est au tour d’Agbeyibor Komlanvi, deuxième adjoint au maire de la commune du Golfe 7, d’officialiser son départ du parti.
Ces départs successifs plongent l’ANC dans une crise interne qui semble s’aggraver de jour en jour. Si le parti, qui s’était toujours présenté comme une alternative crédible face au pouvoir en place, continue de perdre ses membres les plus influents, cela soulève une question: le parti ANC se dirige t-il vers une disparition progressive, voire une « mort lente » ?
En effet, la démission de ces figures politiques, qui occupaient des postes stratégiques au sein des collectivités locales, soulève des préoccupations quant à l’avenir du parti alors que l’ANC a annoncé une participation active aux élections municipales à venir.
Ces démissions sont-elles des signes de désaveu des méthodes de gestion actuelles au sein du parti.
Les signes ne sont guère encourageants. Seul le temps dira si ce parti parviendra à relever la tête ou si les vagues de démissions continueront de fragiliser ses fondations.
