L’honorable Myriam Dossou d’Almeida, a représenté le président de l’Assemblée nationale, le 6 février 2025 à Rabat, capitale du Royaume du Maroc, à la Réunion des Présidents des Parlements des États Africains Atlantiques. Cette rencontre, placée sous le thème « Promouvoir un réseau parlementaire pour une Afrique atlantique stable, intégrée et prospère », s’est achevée par l’adoption d’une « Déclaration de Rabat », qui pose les jalons d’une coopération parlementaire renforcée entre les États concernés.
Le Processus des États Africains Atlantiques (PEAA), lancé le 8 juin 2022 à Rabat, sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, constitue une initiative majeure pour transformer la façade atlantique africaine en un espace de synergies humaines, de complémentarité économique et de rayonnement international.
-Un cadre de dialogue pour une meilleure intégration parlementaire
L’objectif principal de cette réunion est de renforcer le dialogue interparlementaire entre les États Africains Atlantiques. Il s’agit d’une démarche visant à offrir un espace d’échange entre les institutions législatives des pays concernés, afin de mieux accompagner les politiques nationales et régionales en faveur de la stabilité et du développement économique.
L’un des points essentiels des discussions est la mise en place d’un réseau parlementaire dédié à l’Afrique Atlantique. Ce réseau a pour vocation de faciliter la coopération entre les Parlements et d’encourager une action concertée sur les grandes thématiques de développement qui concernent les pays de la façade atlantique.
Les parlementaires ont également abordé la nécessité d’une coordination renforcée sur des enjeux stratégiques, tels que la gestion durable des ressources naturelles, la sécurité maritime, le développement des investissements et l’intégration régionale. Ces aspects sont cruciaux pour favoriser la croissance économique et assurer une stabilité à long terme dans la région. Un appel a été lancé pour faire des Parlements des forces de proposition. Ceux-ci doivent jouer un rôle central dans l’élaboration et l’adoption de politiques adaptées aux réalités et aux défis des pays africains atlantiques, en s’appuyant sur les engagements pris dans les déclarations du Processus des États Africains Atlantiques (PEAA).
Avec l’adoption de la Déclaration de Rabat, les Parlements africains atlantiques s’engagent à jouer un rôle moteur dans l’opérationnalisation des engagements pris par leurs États. Ils entendent ainsi accompagner la mise en œuvre des décisions politiques et économiques en faveur d’une Afrique Atlantique plus stable, intégrée et prospère.
-Le Togo réaffirme son engagement en faveur du dialogue et de la coopération*
Au nom de l’Assemblée nationale du Togo, l’honorable Myriam Dossou d’Almeida a réaffirmé l’engagement des élus du peuple à soutenir toutes les initiatives qui maintiennent le dialogue politique et sécuritaire au sein de l’espace atlantique. Elle a souligné l’importance de renforcer les mécanismes de concertation entre les États pour une meilleure gouvernance et une coopération plus efficace face aux défis communs.
L’honorable Myriam Dossou d’Almeida a salué la diplomatie proactive du Royaume du Maroc sous la direction de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, notamment en matière de rapprochement des pays africains.
-Une audience avec le Président de la Chambre des Représentants du Royaume de Maroc
En marge de la réunion, la sixième Vice-présidente de l’Assemblée nationale a été reçue en audience par M. Rachid Talbi El Alami, Président de la chambre des représentants du Royaume du Maroc. Cette rencontre a permis aux deux personnalités d’échanger sur le renforcement des relations bilatérales entre les deux institutions parlementaires et de souligner l’importance de l’implication des représentants du peuple dans la mise en œuvre de la déclaration de Rabat pour garantir un impact concret et durable au bénéfice des populations.
Elles ont également réaffirmé que la jeunesse est une richesse inestimable pour l’avenir de nos nations. Dans cette dynamique, investir dans le développement du capital humain doit être une priorité absolue, car elle constitue à la fois le socle du progrès économique de notre continent et le levier de la réussite des initiatives collectives.
Elles ont, par ailleurs, insisté sur la nécessité de s’assurer que les initiatives interparlementaires prennent en compte les préoccupations des populations tout en s’alignant sur les stratégies de l’exécutif, sans occulter les priorités nationales de chaque État, dans une approche mutuellement bénéfique.