Apres les femmes des zones Est et Ouest de Lomé, et celles de la zone d’Agoè, les femmes de la préfecture de l’Avé ont aussi à leur tour été sensibilisées les 1 et 2 février 2024 par les regroupements des femmes du parti Union pour la République (UNIR) qui, depuis quelques semaines sont en tournée de sensibilisation sur les thèmes, << Mécanismes d’accès aux crédits et gestion de ces crédits >> ; << Femmes et santé/santé publique et salubrité >>.

Au total 09 cantons dont quatre enclavés et cing faciles d’accès ont été sillonnés par les spécialistes.

À propos du premier thème, Mme Affosogbe Monique, commerçante a fait savoir aux participantes qu’ « il ne faut pas se présenter dans une agence de microfinance parce qu’on voit les autres aller faire des prêts. Il faut avoir un projet bien défini avant de s’y rendre. Quand on vous octroie le prêt il faut l’investir dans votre projet et non dans les charges familiales. Seuls les bénéfices de votre activité génératrice de revenue vous permettront de vous occuper de votre famille et de payer le prêt. En cas de difficulté de paiement il faut s’approcher des responsables de la microfinance concernée au lieu de prendre la fuite ». 

Elle a aussi souligné le fait que plus le crédit est remboursé à temps, la chance d’en avoir un autre est élevé. 

Notons que plusieurs mécanismes d’accès au crédit sont mises en place depuis plusieurs années par le gouvernement en vue de permettre l’inclusion financière. Entre autres mécanisme, le Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI) qui, en dix (10) ans a touché 1.869.367 bénéficiaires, en majorité des femmes, issus des couches socio-professionnelles vulnérables pour une valeur globale de 109.83 milliards de FCFA avec un taux de remboursement d’environ de 93,58%.

Le FNFI s’est révélé un véritable filet de sécurité financière pour les populations vulnérables et les personnes auparavant exclues des services financiers classiques. Au fil des différents cycles, le FNFI est passé d’un crédit initial de trente mille (30.000) FCA à des facilités dont le montant maximum est aujourd’hui de cinquante millions de FCFA.

Sur le second thème développé par  Dr Assima Claire, l’invite a été faites aux femmes présentes aux rencontres d’échange de prendre soin de leur environnement pour éviter les maladies.

Elle les a ensuite entretenu les participantes sur les programmes CARMMA et WOEZOU, mis en place par le gouvernement pour soulager les femmes enceintes.

Notons que le programme CARMMA a été initié par le Chef de l’Etat et lancé depuis le 14 Septembre 2010. Il subventionne la césarienne. Ainsi, le coût de la césarienne jadis de 85 à 110.000 FCFA est depuis le 2 Mai 2011 à 10.000 FCFA coût unique dans toutes les formations sanitaires publiques du Togo.

Quand au « WEZOU », c’est un programme national d’accompagnement de la femme enceinte et du nouveau-né.  Le mécanisme porté par le Programme « WEZOU » prend en charge une partie des frais des soins de toutes les femmes enceintes sans exception. Cette prise en charge commence dans les centres de santé publics et accrédités de premier niveau (unités de soins périphérique et hôpitaux de préfectures).

À ce programme, le Togo s’est engagé avec ses partenaires pour accélérer la réduction des morbidités et des mortalités maternelles et néonatales.

En la matière, des progrès importants ont été réalisés : la mortalité maternelle est passée de 478 (EDST 1998) à 401 (EDST 2014) pour 100 000 naissances vivantes et la mortalité néonatale de 40 (EDST 1998) à 27 (EDST 2014) pour 1000 naissances vivantes.

[Contactez le site web actubilan.tg au 00228 90 08 58 17].

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