Le 15 février 2025, le Togo a franchi une étape historique en organisant ses premières élections sénatoriales. Ce moment marquant vient affirmer davantage la position du pays comme un modèle de paix et de démocratie en Afrique de l’Ouest, à travers la mise en place d’un système de gouvernance plus inclusif et décentralisé.
Les élections sénatoriales représentent l’aboutissement d’un long processus de décentralisation entamé par le gouvernement togolais. Ce processus vise à renforcer la représentation des collectivités territoriales au sein des institutions nationales, garantissant ainsi une meilleure prise en compte des réalités locales dans les décisions politiques du pays.
Le Sénat sera composé de 61 membres dont 41 sénateurs élus par les grands électeurs, et 20 nommés par le Président de la République de la période transitoire de la Vè République. Cette institution permet de concilier la participation citoyenne avec une gouvernance plus équilibrée et diversifiée, consolidant ainsi la démocratie togolaise.
Les élections sénatoriales marquent un tournant important dans le paysage politique du Togo, un pays qui a su, au fil des années, évoluer vers un modèle démocratique plus représentatif. Ce progrès souligne l’engagement constant du gouvernement togolais à garantir une meilleure répartition du pouvoir et à offrir à chaque citoyen une voix dans la construction de l’avenir du pays.
Le Togo continue ainsi d’affirmer son rôle en tant que leader en matière de paix, de stabilité et de démocratie dans la région. Avec cette avancée significative, le pays prouve une fois de plus sa volonté de promouvoir une gouvernance inclusive et d’assurer une meilleure représentation des citoyens dans les prises de décisions nationales.
Cette évolution fait du Togo un exemple à suivre en Afrique de l’Ouest, où de nombreux pays aspirent à une transition vers des systèmes démocratiques plus participatifs et respectueux des droits de l’homme.
Pour rappel, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a publié dimanche 15 février les résultats provisoires des élections sénatoriales. Le parti Union pour la République (UNIR), a remporté 34 sièges sur les 41 à pourvoir. BATIR, un acteur politique émergent, obtient 2 sièges, tandis que ADDI, UFC, et des partis indépendants se partagent un siège chacun.