Le monde avance à grands pas, et pourtant, il semble parfois reculer. On prêche la paix, mais les conflits grondent. On célèbre la diversité, tout en rejetant l’autre. On aspire à la liberté, mais nombreux sont encore enchaînés par l’injustice. Le progrès technologique rapproche les continents, mais isole les cœurs. L’homme veut sauver la planète, tout en continuant de la détruire. Partout, des sourires masquent des douleurs, et des lueurs d’espoir côtoient les ténèbres du doute.
Le marié veut divorcer, le célibataire rêve de mariage.
Le chômeur mendie un emploi, le salarié gémit sous le poids de ses responsabilités.
Le pauvre veut devenir riche, le riche est prisonnier de ses peurs.
Le célèbre se cache pour respirer, le frustré s’expose pour exister.
Le noir veut être blanc, le blanc se brûle la peau pour avoir l’air bronzé.
Le jeune veut grandir trop vite, le vieux donnerait tout pour revivre ses vingt ans.
Le citadin veut fuir la pression, le villageois rêve des lumières de la ville.
L’enfant veut l’autorité des grands, l’adulte rêve de la légèreté de l’enfance.
Celui qui n’a rien a envie tout, celui qui a tout doute encore.
L’un pleure pour un peu d’amour, l’autre se noie dans l’excès d’attention.
Le monde est une scène de contradictions. Chacun court après ce qu’il n’a pas, en oubliant de bénir ce qu’il possède déjà.
Accepte ce que tu es. Embrasse ton histoire. Sois reconnaissant pour ton parcours. Et si tu veux changer, que ce soit par amour de toi, et non par rejet de toi.
Parce que la paix intérieure commence là où s’arrête la comparaison, …
