Ce dimanche est vraiment spécial. En effet, nous entrons dans la semaine sainte. C’est là-dessus qu’est basée toute notre foi. C’est la semaine qui nous montre ou plutôt nous démontre à quel point le Christ a aimé notre humanité, au point de se livrer entièrement et gratuitement pour notre salut. Cette semaine nous place devant le mystère de la mort-résurrection du Christ. Elle nous révèle que Jésus-Christ est Seigneur et que Dieu est amour.

La première attitude devrait être de nous placer devant les récits de la passion du Christ pour les méditer durant cette semaine. Accompagner Jésus dans son cheminement, sur son chemin de croix. Bien sûr, cela n’est pas facile. Cela ne l’a jamais été. Nous sommes tentés chacun et chacune d’entre-nous, tout comme les disciples, de nous appesantir dans le sommeil, de fuir, de douter, de renier le Christ. Mais nous pouvons aussi chercher à l’accompagner, comme ces femmes de l’Evangile, même si nous nous sentons dépassés et incapables de comprendre vraiment le mystère qui est en train de se vivre.

En même temps que nous méditons ces textes, nous pouvons lever notre regard pour voir comment le Christ avance et agit sur les chemins de notre monde d’aujourd’hui. A chaque fois que nous le reconnaissons comme celui qui annonce et instaure la paix dans l’humilité, nous faisons advenir et avancer son Règne. A chaque fois qu’un enfant essuie ses larmes, à chaque fois qu’une blessure est guérie, à chaque fois que le pardon est accueilli, à chaque fois que nous parvenons à nous réconcilier, à chaque fois que la maison commune est préservée, nous pouvons acclamer: «Béni soit celui qui vient, le Roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux!».

Mais nous sommes aussi invités à considérer les si nombreuses situations où le Christ continue à porter le poids du péché de notre humanité, à souffrir et à mourir par amour pour nous et pour notre rédemption. Nous pouvons le voir parmi ces enfants affamés ou qui meurent victimes de la violence absurde, nous pouvons le reconnaître dans ces personnes opprimées ou abusées, parmi ces étrangers que nous n’accueillons pas, parmi ces malades, ces prisonniers, ces vieux, auxquels nous ne rendons pas visite. Nous pouvons alors, comme le souligne le dernier verset de l’Evangile d’aujourd’hui, nous frapper la poitrine en signe de repentance: «Toute la foule des gens, observant se qui se passait, s’en retournaient en se frappant la poitrine». Ce qui advient dans notre monde est la conséquence de notre complicité avec le mal, de notre passivité et indifférence, de notre manque de conversion personnelle et communautaire.

Pourtant, la suite du Christ ne nous conduit pas à la résignation ou la mort, mais à la résurrection. Christ est mort au péché pour que nous vivions par Lui. C’est vers cela que notre foi nous conduit: participer activement à l’avènement du Règne de Dieu. C’est ce chemin que nous sommes invités à reparcourir durant cette semaine sainte.

Source: Vatican News

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