Un conclave discret mais décisif s’ouvre samedi 17 mai 2025 dans la capitale togolaise, marqué par l’arrivée de plusieurs cofacilitateurs désignés par l’Union africaine. Cette réunion confidentielle, organisée sous l’égide du Président du Conseil togolais, s’inscrit dans le cadre de la médiation en cours entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, deux pays toujours plongés dans une vive tension militaire et politique dans la région des Grands Lacs.
Désignés pour leur expérience, leur neutralité et leur stature diplomatique, les cofacilitateurs auront pour mission d’épauler le médiateur principal, le Président du Conseil togolais, dans l’application de la feuille de route de désescalade adoptée récemment par l’Union africaine. Leur rôle est jugé crucial à l’heure où la stabilité régionale reste menacée par des affrontements persistants, notamment dans l’est de la RDC.
Lomé confirme ainsi son positionnement croissant comme hub diplomatique discret mais influent sur le continent. Cette réunion à huis clos réunira des personnalités africaines de haut rang, issues de la diplomatie et, selon plusieurs sources, d’anciens chefs d’État, dont les noms demeurent pour l’instant confidentiels.
Cette étape préparatoire pourrait ouvrir la voie à des discussions directes entre Kinshasa et Kigali dans les semaines à venir, sous l’égide de l’Union africaine. Les observateurs y voient une initiative majeure en faveur d’un dialogue apaisé, à un moment critique pour la région.
Ce conclave de Lomé incarne donc une tentative concertée de rétablir la confiance entre les parties et de poser les jalons d’un règlement durable à une crise aux ramifications aussi profondes que complexes.
